La composition du gouvernement Modibo Sidibé a créé de nombreuses dissensions et de nombreux mécontents au sein des soutiens politiques et non politiques du Général Président. Depuis, des concertations et conciliabules ont repris de plus belle avec l’annonce de la fin définitive des soutiens. Si des contacts sont en cours pour fustiger ATT, ce dernier ne semble nullement s’en préoccuper. D’ailleurs, il se moquerait desdits mécontents. Pour combien de temps encore ?
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A quelques mois des élections présidentielles de 2007, plusieurs partis politiques et associations ont décidé de soutenir avec armes et bagages et sans conditions préalables le Général Président Amadou Toumani Touré. Oubliant mais pas ignorer ce qu’avait subi IBK et les siens après tant de services rendus en 2002. C’est dans une atmosphère pourtant délétère au sein de plusieurs formations politiques qu’avaient eus ces soutiens notamment à l’Adéma Pasj. Où des cadres de 1er ordre comme Soumeylou Boubeye Maïga, El Madani Diallo entre autres n’étaient pas pour un soutien aveugle au grand Maradona indépendant. Malheureusement, ils n’avaient pas été écoutés et aujourd’hui des rassemblements sont en cours pour certainement la fin de l’état de grâce. D’où la reprise du service par les acteurs.
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La composition du gouvernement de Modibo Sidibé semble réveiller les vieux démons qui avaient pris corps en 2004 après les nombreux coups de trahison reçus par les différents partis politiques. Si en 2004, l’Adéma et le RPM avaient tenté de se rapprocher ; en 2007, c’est les partis sortis des entrailles de l’Adéma Pasj qui sembleraient en position favorable pour se retrouver. Afin de donner un nouveau souffle à la vie politique. Car aujourd’hui les partis politiques semblent inexistants avec l’absence totale de débats, de conférences et de meetings. C’est une situation très morose qui nous est fournie aujourd’hui. Alors, avec cette nouvelle donne qui pointe à l’horizon, on attend avec impatience une sortie publique de quelques uns de ceux-là qui semblent se rebeller contre ATT et son pouvoir.
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En attendant cette sortie musclée, ATT se moque de la classe politique. Car, il semble dire aux uns et aux autres qui soutiennent de l’avoir aidé avec armes et bagages ceci : «Foutez-moi la paix ! Je n’ai appelé personne ». Il a certainement raison car ce sont les partis qui l’ont courtisé. Puis, des centaines d’associations se sont créées pour le soutenir. En vrai Maradona, il n’aurait fait que des promesses qui ne seront certainement jamais tenues. D’où la composition du gouvernement de façade ou de rupture du Premier ministre Modibo Sidibé.
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De façade, si Modibo a vite compris qu’il faut faire appel à certains qui ont été lésés par son mentor. Evitant du coup l’embrasement ou la pollution de la scène politique avec l’organisation de plus en plus corsée du Front pour la Démocratie et la République qui prend des initiatives salutaires pour mieux se positionner. De rupture, si et seulement si les nouveaux, déjà contestés, n’arrivent pas à répondre aux attentes de la population, restent maintenus voire privilégiés. Ceci entraînera forcément la rupture avec tous ceux qui se sentent aujourd’hui trahis par ATT, à commencer par ses propres amis du mouvement.
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Quoi qu’il arrive, 2008 s’annonce difficile pour ATT qui doit,dès à présent, changer de fusil d’épaule. Bien qu’il soit partant pour mieux ménager une vraie opposition. Mais là n’est pas le problème, parce que l’opposition semble connue. Il reste à éviter le chamboulement au niveau de ses propres soutiens pour éviter un désaveu aux élections municipales de 2009 qui semble être son vrai dada pour la suite de son mandat.
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B. DABO
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