Le président de la République est toujours président du RPM. Son intérim est assuré par Mme Kéïta Rokiatou N’Diaye en attendant le congrès à venir. Mais le ministre du Développement rural et secrétaire général du parti est pressé. Il avance ses pions pour s’accaparer du siège laissé vacant. L’illustration par la commune III du district de Bamako.
Depuis sa création, le parti du Tisserand, le Rpm, était présidé par Ibrahim Boubacar Kéïta. Elu en 2013 comme président de la République, ce dernier a laissé le poste de président du parti vacant en attendant le congrès qui va régler la succession du président fondateur. Au sein du ‘’kolè’’ (l’ouvrage du Tisserand), tous respectent cette posture.
Tous ? Pas vraiment. Car tous sauf Bocary Tréta le secrétaire général du parti. L’homme semblait vouloir pousser IBK vers la faute (on pense à une certaine marche en janvier 2013 en compagnie de certaines formations politiques « infréquentables ») puis vers la sortie. Et le tout pour mieux s’accaparer de sa place. Il avait échoué dans la réalisation de ce dessein jusqu’aux élections présidentielles remportées par IBK. Une fois à Koulouba ce dernier laissa les commandes du parti à la première vice présidente, Kéïta Rokia N’Diaye – en tant qu’intérimaire-, en attendant que les procédures normales règlent sa succession.
Très impatient apparemment, le SG veut aller au devant des événements. Le fait que l’intouchable Ibrahim Boubacar Kéïta n’est plus aux commandes, et ne le sera plus dans l’avenir, semble lui donner des ailes et un appétit d’ogre pour se réserver la place du chef en procédant par placer ses pions dans les organes du parti. Et le fait que l’intérim d’IBK ne soit assuré que par une femme, qui en plus est d’âge avancé, usée par le temps et les charges et, en plus de santé fragile semble lui ouvrir un boulevard de sinécure vers le rivage de ses ambitions. Kéïta Rokia N’Diaye c’est d’elle qu’il s’agit, est, en effet, tout sauf une femme à poigne et elle a d’autres autorités et de légitimité que ce que sa proximité avec le tout puissant IBK lui donne.
En somme, du point de vue du clan Treta, les conditions semblent idéales pour le peu charismatique secrétaire général pour lancer ses pirates à l’abordage du bateau Rpm. En passant sous l’eau au début puis plus ouvertement par la suite. Mais les méthodes du ‘’Diaka’’ (zone à Mopti) manquent de finesse et surtout la façon de faire ses loubars politiques manquent de tact.
En commune III du district de Bamako, les assauts lancés par ses sous-marins, pour s’accaparer des commandes locales du parti sont menés sur le terrain par un certain Bacary Séméga, 1er adjoint au maire de la commune III du district de Bamako. Les attaques successives lancées sur la section et son siège ont déjà mené le Rpm local devant les tribunaux. Et le samedi 21 juin dernier, selon des sources dignes de foi, le quartier du Badialan a été secoué par les gros bras amenés et commandés par Séméga en personne ; ‘loubards’ lancés à l’assaut du siège su parti pour le prendre par la force et en chasser le gardien.
Ce qui peut sidérer l’observateur devant cette situation est l’inertie totale et l’absence de leadership des plus hautes autorités du parti qui « restent assis » à regarder le parti tomber en déliquescence sous leur pied. IBk n’a plus le temps de s’occuper du parti et le seul qui le fait, le SG, le fait en rebelle fractionnel.
Tout a commencé en fait début janvier 2014, donc après l’accession de Ibrahim Boubacar Kéita au pouvoir suprême. Mais qui sont le Mnla du Rpm en commune III ? Comment procèdent-ils pour mener à bien leur putsch ? Et un putsch dans quel but ? Ce serait l’objet de notre prochaine livraison.
Amadou Tall
Le RPM n’échappe pas à certaines turbulences des partis au pouvoir qui connaissent un afflux d’opportunistes, surtout qu’il ne regorge pas de cadres valables. Tréta voudra faire un hold-up sur le parti, mais n’a pas plus de légitimité que Nancouma et Rokiatou N’Diaye. IBK voudra certainement composer avec qq de confiance et est-ce le cas de Tréta?!
Tout vient à point pour qui sait attendre.
Bonne réaction Monsieur TOUT SIMPLEMENT. Les erreurs de syntaxe dans un écrit entache la crédibilité de son contenu.
Ce texte est dépourvu de toute crédibilité. Monsieur le journaliste, il me semble que le RPM doit se trouver un Président pour succéder à IBK conformément aux textes de ce parti. Où est alors le problème si le SG du parti veut se porter candidat?
vous racontez du n’importe qoi.on a meme pas envi de vous lire.
Il est où le problème? Le RPM est le bébé de Thréta. IBK était juste l'homme du moment c'est tous. il revient à César ce qui appartient à César. Le RPM lui doit ça, même Diarrass peut témoigner!!!!
Bonjour M. TALL,
Je ne suis d’aucun bord politique et je ne peux ni confirmer ni contredire tes allégations. Par contre, je vous invite à plus de rigueur dans vos livraisons en ce qui concerne l’usage correct des mots (Exemple: On dit plutôt “Accaparer quelque chose” et non “s’accaparer de quelque chose”)
Merci et bon courage.
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