Législatives en octobre : Consolider la grande magouille de la présidentielle

3

Après avoir tenté et échoué de faire l’unique tour par tous les moyens, le tout nouveau Général Moussa Sinko Coulibaly propose des législatives pour le 27 Octobre. Une façon pour lui de consolider les acquis de sa grande magouille de la présidentielle. Les partis l’accepteront-ils ?

 

Moussa Sinko Coulibaly, ministre de l'Administration territoriale
Moussa Sinko Coulibaly, ministre de l’Administration territoriale

C’est ce jour jeudi 22 août 2013 que le ministre de l’Administration territoriale, Général Moussa Sinko Coulibaly a rencontré ses partenaires, notamment les partis politiques pour une proposition de tenue des législatives, 1er tour pour le 27 Octobre. Et un second tour trois semaines plus tard dans les circonscriptions nécessiteuses.

 

 

Décidément, cet homme est déterminé à accomplir sa mission vaille que vaille. Considéré comme un intello et respecté pour la raison, le jeune Ministre n’entend pas baisser les bras sans offrir un pouvoir total à IBK. Mis à contribution pour un takokélén (unique tour) lors de la présidentielle, n’y étant donc pas parvenu, il entend se racheter par des législatives bâclées. Sinon, étant élu par toutes sortes de magouilles (vols, intimidations, influences, etc.), IBK ne doit pas accepter des députés mal élus. Car, après une analyse objective et succincte des dernières présidentielles, tous les acteurs honnêtes et dévoués pour un lendemain meilleur de notre pays ont compris qu’il est nécessaire de revoir l’organisation des élections. Alors, pour y arriver, il faut un temps de réflexion adéquate. Surtout que le département lui-même a reconnu qu’il y a eu beaucoup d’imperfections. Pour autant, le ministre Coulibaly veut mettre ses ambitions en exergue. Qu’il l’organise ou pas.

 

 

Cependant, les partis politiques qui ont été invités et dont des représentants étaient candidats vont-ils accepter une nouvelle mascarade ? Certainement non.

 

 

Même si pour le ministre Moussa Sinko Coulibaly, il s’agit de fermer le chapitre de la crise institutionnelle que vit notre pays depuis le putsch du 22 mars 2012. Sachant bien que la présidentielle ne met pas fin à la crise multidimensionnelle.

 

 

Quoi qu’il en soit, organiser des législatives sans une totale correction des magouilles orchestrées et des quelques erreurs commises serait synonyme de consolidation des acquis de la grande magouille ayant permis à IBK d’occuper le fauteuil présidentiel. Ne pouvant pas être plus royalistes que le roi, nous disons que la balle est dans le camp des partis soucieux d’un avenir radieux de notre pays.

 

B. DABO

Commentaires via Facebook :

3 COMMENTAIRES

  1. Les dates sont proposées, mais c’est le conseil de ministre qui doit l’adopter si je ne me trompe pas. Quelles sont réellement les corrections à apporter aux élections passées. Certes ces élections ont fait des mécontents, mais nulle ne peut contester les résultats.
    Moussa Sinko doit partir ces quelques jours, juste le temps de mettre en place le nouveau gouvernement. Ce ne serait pas à lui d’organiser les élections prochaines, alors pourquoi s’acharner contre lui?

  2. Intello? J’en doute. Il est diplome, peut être. Le fait meme d’accepter le grade de general, montre a quel type d’individu, il est. au Mali, les gens Sont tjrs prets a vendre leur ame a diable a condition de gagner klk sous et des prestiges.

  3. Les crises en Côte d’ivoire hier, en Egypte aujourd’hui ont pour origines des élections truquées ou baclées. Avec les lacunes que le système malien a demontré tout long des dernières présidentielles, vouloir organiser des législatives dans les mêmes conditions et avec les mêmes acteurs, c’est ne pas rendre service à ce pays.

Comments are closed.