« Ce sont, le plus souvent, les intellectuels qui sont à l’origine du retard de notre pays ».
Lancée au détour d’un meeting par le Généralus léopardis, cette déclaration a suscité l’ire de l’intelligentsia malienne. Pour les « têtes bien faites » et, peut-être, les « « têtes bien remplies », cette boutade confirme la phobie du locataire de Koulouba pour les intellos.
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Mais à vue de nez, le commando -parachutiste, devenu chef d’Etat, n’a pas tort. Ou, a tort d’avoir raison. Le malheur de notre pays, c’est d’avoir enfanté, ce que Norbert Zongo appelle les « intellectuels invertébrés ».
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C”est-à-dire, des « intellos analphabètes ». Bardés de diplômes, ils se sont spécialisés dans tous domaines du savoir. Ils sont capables d’étaler des doctorats de Bamako à Kidal. Et de Kidira à Tin -Aïcha (un Arrondissement de Goundam).
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Mieux, ils ne râtent aucune occasion pour critiquer la gestion, faite du pouvoir. Surtout, lorsque le chef de l’Etat est un produit de l’armée. Là, les critiques fusent. Comme des missiles.
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Mais une fois nommés Ministres, Dégés ou Pédégés, ils font pire que les militaires : détournements de fonds, corruption, népotisme etc…
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Combien de docteurs en Economie, en Finances, en Sociologie, en Anthropologie, en Droit… ont-ils montré leurs limites, au sein des gouvernements, qui se sont succédé à la tête de notre pays ?
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Les intellectuels, qui font preuve de patriotisme, se comptent sur les doigts d’une main.
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Car des intellos, de la trame d’Ousmane Issoufi Maïga, actuel Premier Ministre ou de notre compatriote Soumana Sacko… se font, de nos jours, rares. Comme la neige au Kalahari.
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Le Mollah Oumar
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