Atelier d’information et d’échanges sur les réformes constitutionnelles : Des vérités ont été assénées par l’AMSUNEEM et des experts du CARI

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«Depuis la création de l’Assemblée nationale du Mali, il n’y a pas eu dix (10) projets de loi émis par l’Assemblée nationale.» Pr Modibo Diakité,  expert du CARI.

«Quand  un pouvoir n’a pas de limite, son abus est patent. Une constitution ne vaut que par ses hommes. Ces dix dernières années, on a violé toutes les lois

 Daniel Tessougué, magistrat membre du groupe «Touche pas ma constitution».

«Ce que le Mali a accepté pour ATT en 2002, le Mali ne l’acceptera pas pour un autre président.» Tiéblé Dramé, membre fondateur de l’AMSUNEEM, ancien ministre et président du PARENA.

Quel est l’objectif visé par  les reformes institutionnelles et son coût ? Question posée par l’honorable Oumar Mariko, ancien leader estudiantin et non moins secrétaire général de SADI. Pour toute réponse, Mamadou Sissoko, conférencier et expert du CARI, affirme que seul l’initiateur du projet de reformes constitutionnelles connait l’objectif visé.

Je ne comprends pas l’opposition de Tiéblé Dramé, les députés PARENA ont voté le projet de loi sur les reformes constitutionnelles, assène le ministre Daba Diawara, après l’intervention du président du PARENA. Pourtant, avant le vote du projet de loi par l’Assemblée nationale du Mali, les deux députés PARENA ont affirmé à la plénière qu’ils votent ledit projet de loi parce qu’ils sont dans le gouvernement.

«Le Vérificateur général, autorité administrative indépendante, assiste le Parlement dans le contrôle de l’action du gouvernement. Il assiste le Parlement et le gouvernement dans l’évaluation des politiques publiques». «On n’a jamais vu ça ! Seule la Cour des Comptes est habilitée à contrôler le Parlement.» Boncana Maiga, professeur

«Pourquoi favoriser l’accès des femmes aux mandats électoraux et fonctions électives ? On a besoin de mettre çà dans la Constitution car je connais des femmes  qui se sont battues avec moi en 1980 et qui continuent à se battre. Il ne faut surtout pas créer des problèmes où il n’y en a pasSeydou Nourou Diallo, Ingénieur-économiste.

 

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