Assises des 24 et 25 mai : Sortir l’Adéma de son lit de malade

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CE Adema

Un gouvernail partisan sortira des entrailles de ce congrès ordinaire, le cinquième du genre. Les délégués venus des quatre coins du pays et de l’étranger ont mission de trouver un homme pétillant  d’ardeur au travail pour le hisser à la tête de cette formation politique afin d’imprimer profondément sa marque dans les plus belles pages de l’histoire du Mali. L’Adéma PASJ  avait pu attirer aux lendemains la chute du régime du Général Moussa Traoré assez de bras valides et des têtes bien faites pour soutenir son projet de société. On a encore souvenance de son ras- de- marée aux différents scrutins de 1992, les premières élections démocratiques organisées au Mali.

Son hégémonie incontestable s’est affaissée au terme de dix ans de gestion du pouvoir. Miné par des luttes intestines, des candidatures multiples à la présidentielle de 2002 –qui a vu la victoire d’un candidat indépendant, en l’occurrence Amadou Toumani Touré – Depuis la chute vertigineuse s’est poursuivie, conduisant certains analystes politiques à parler de « descente aux enfers ». Tant les querelles ont atteint leur paroxysme, au point que d’aucuns ont paraphé cet adage : « deux crocodiles dans un même marigot, un doit forcément disparaître ».

Le temps n’a point donné tort aux tenants d’un tel discours. Des départs à la pelle  des personnalités les plus en vue vers des cieux  jugés beaucoup plus cléments, notamment le premier vice- président, Iba N’Diagne  qui fait les choux gras de l’URD ou encore des exclusions prononcées à l‘encontre de certains poids lourds dont le maire de la commune III, Abdel Kader Sidibé  ont fait la une des journaux.

A présent les regards sont tournés vers le congrès ordinaire des 24 et 25 mai. Sera-t-il la thérapeutique qui permettra au parti de quitter son lit de malade ? Ou au contraire sera-t-il un champ clos d’affrontements débouchant sur l’abandon du navire  par certains ? Militants et responsables penchent pour la première hypothèse.

Georges François Traoré

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2 COMMENTAIRES

  1. Il faut l’achever et la laisser mourrir de sa belle mort. L’ADEMA est morte depuis son choix de Dramane Dembele comme candidat à la présedentielle. En sachant que Dramane ne vallait aucun des candidats à la présedentielle vous l’avez choisi cas même d’ou cette chute dont elle ne se relevera plus. La prochaine élection l’ADEMA n’aura même pas de députés

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