Après une série de consultations, le centre international de conférence de Bamako a accueilli ce lundi matin la cérémonie de lancement de leur phase nationale.
Pour l’occasion, le colonel Assimi Goïta, président de la transition, a pris la parole. Il a réaffirmé la nécessité de ces rencontres dont l’objectif est de dégager des résolutions pour des réformes, mais aussi pour la suite de la transition.
L’allocution du président de la République avait notamment pour vocation de faire un constat, celui de « l’état de déliquescence du Mali », pour reprendre ses mots. Face à une salle comble, comme à son habitude en tenue militaire, le colonel Goïta a rappelé qu’outre la sécurité, c’est tous les pans de la société qui sont en crise. Pour lui, le Mali est dans un malaise profond, d’où sa volonté de trouver des solutions concrètes après une décennie de crise multiforme.
Ces Assises sont donc pour lui l’opportunité d’un diagnostic sans complaisance et en profondeur de l’état de la nation. Pour montrer sa détermination, il a régulièrement répété l’expression de construction d’un nouveau Mali. Un Mali qu’il souhaite enfin débarrasser de la corruption, plus soucieux des valeurs et en paix. Pour lui, les résolutions qui sortiront ne seront que le début d’un processus de refondation totale. Un discours terminé par son espoir de voir un Mali prospère.
Réformes et calendrier
Ce qui est véritablement attendu, ce sont des résolutions et des recommandations pour des réformes. Celles-ci seront exécutoires et toucheront toutes les thématiques, de la sécurité à la gouvernance en passant par la santé et l’éducation.
Ce lundi, les délégués qui proviennent de toutes les régions vont entamer les travaux, une sorte de synthèse de toutes les préoccupations des Maliens recueillis depuis le démarrage des rencontres des Assises nationales de la refondation.
Elles seront étudiées par groupe jusqu’à mardi avant que ne se tienne jeudi une réunion plénière qui sera clôturée par la rédaction d’un rapport final. L’annonce des résolutions qui sont attendues, comme l’indique le gouvernement, devrait nous en dire plus sur la suite de la transition. Un calendrier détaillé doit aussi être élaboré aux termes de ces rencontres.
Comment dans une démocratie , un régime illégal peut imposer des lois aux citoyens , c’est triste quelle refondation ? Où étaient ces hautes personnalités quand le Mali a perdu son repère avec le dictateur Moussa Traoré ? C’est pas eux qui ont accompagné , cette chute du pays en tant que ministres conseillers ou d’autres postes de responsabilités ?
Oui Assimi est sincère, mais il n’a aucun moyen de mettre cette refondation en route, le sillage actuel semble totalement biaisé, phagocyté et gangréné par des anciens dinosaures de ce pays. Comment refonder avec des personnes bancales et machiavéliques? Impossible, ces assises semblent totalement hypothéquer d’avance. L’histoire reconnaitra sans équivoque que le Président a été très sincère comme ce fut le cas de Modibo KEITA qui était très sincère dans son socialisme. Notre très cher Mali est dans des problèmes d’hommes et non de textes, il faut que nous comprenons ça rapidement en cessant de jouer cinémas et fourberies. Mettons les hommes qu’il faut à la place qu’il faut et c’est tout. Cela n’est pas du tout difficile.
Notre pays ressemble beaucoup au cas des “animaux malades de la pestes” de Jean de la Fontaine, nous faisons fie des cas de crimes abominables pour nous concentrer sur des détails inutiles comme ce fut le cas de l’âne dans ce texte où on faisait haro sur ce dernier qui n’a pris que la largeur de sa langue dans les herbes d’un pré. Tant que nous ne poserons pas les vrais diagnostics de nos problèmes, les solutions serons toujours erronées, biaisées et bancales.
Il faut que les médiocres de ce pays retiennent définitivement que la route de la vérité ne peut pas être estompée, ni détournée, elle arrivera à destination sans aucune équivoque.
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