Depuis le jour de la rentrée parlementaire où IBK et Me Tall s’étaient fait remarquer, ils ne sont plus revenus à l’Hémicycle pour participer aux travaux de la session. Idem pour le député Alghabass Ag Intallah de Kidal qui s’est aussi illustré par son absence tout au long de ladite session.rn
Si le président et le 1er vice-président et de l’Assemblée nationale sortante ont été vus le premier jour, Algabass Ag Intallah ne s’était pas montré ce jour-là . La raison de ces absences est toute simple, dit-on dit du côté de l’Assemblée nationale.
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Alghabass se trouverait au Nord où il s’occupe de la médiation avec Hassane Fagaga et Ibrahim Bahanga devenus de vrais frères égarés, avec la complicité de certains pays voisins. L’absence du député de Kidal se justifie donc.
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Quant à celles de Ibrahim Boubacar Keïta et de Mountaga Tall, elles sont loin d’être réalistes, car rien ne justifie le fait qu’ils aient passé tout leur temps à voter par procuration, alors qu’ils se trouvaient bel et bien à Bamako.
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Est-ce par ce qu’ils ont perdu leurs places de premiers responsables de l’institution qu’ils adoptent un tel comportement, histoire de prouver ainsi qu’ils se gênent de venir s’asseoir aux côtés de leurs collègues?
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Si tel est le cas, ils n’ont guère raison d’agir de la sorte, et pour cause: ils doivent se rappeler avant tout qu’ils sont députés au même titre que leurs collègues.
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ASSEMBLEE NATIONALE : Le RPM peut-il s’opposer?
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Pour se déclarer de l’opposition, le Rassemblement Pour le Mali(RPM) d’IBK aura attendu la mise en place du bureau parlementaire et des commissions spécialisées . Cette stratégie politique, qui frise la banalité, relègue du coup le parti à un rang qui ne sied point à cette force dont il s’était toujours prévalu.
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Aussi, certains n’ont pas hésité à qualifier cette brusque décision de supercherie politique, tout en affirmant que le Châtelain de Sébénikoro a ainsi déçu ses milliers de militants et sympathisants.
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Par ses prises de position, il s’était illustré comme un futur probable leader de l’opposition. Et face aux enjeux du perchoir et du bureau de l’Assemblée, il avait adopté une certaine inertie. IBK attendait-il d’ être fixé sur son sort par rapport au parlement panafricain, avant toute prise de position à l’Hémicycle?
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L’opposition du RPM est-elle de façade ou une volonté de chauffer l’opinion à blanc? En tout cas, ce parti n’a pas encore eu à jouer un rôle d’opposition dans ce pays.
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Aujourd’hui, le principal souci du RPM semble être la sauvegarde de la présence du parti sur l’échiquier politique national. Une présence qui reste tout de même précaire, car, jamais un parti n’a eu autant de gloire, pour sombrer d’un coup .
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Cependant, les maliens attendent de voir de quel type d’opposition le RPM va “se chauffer.”
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rn28 septembre 2007
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