La première session de 2016 du Parlement national des jeunes s’est ouverte, le mardi dernier, Place de la République, sous la présidence du Président de l’Assemblée nationale, Issaka Sidibé. C’était en présence de la Présidente déléguée de la section de l’Assemblée Parlementaire Francophone (APF) du Mali, Mme Assory Aïcha Belco Maïga, 5ème vice-présidente de l’Assemblée nationale et Amadou Sékou Fofana, Président du Parlement National des Jeunes (PNJ) du Mali.
Au cours de cette session, les parlementaires juniors ont planché sur plusieurs thèmes comme «quel système éducatif pour le Mali d’ici à 2025 ?», «l’apport du PNJ dans la consolidation de la démocratie au Mali», «Jeunesse et développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication», et «la Jeunesse face aux défis du changement climatique». Ils ont aussi adopté les thèmes de la session du mois de septembre 2016.
Dans son allocution d’ouverture, le Président de l’institution parlementaire a salué le rôle du Parlement national des jeunes dans la consolidation de notre démocratie. «Mieux se porte la jeunesse, mieux se porte la République », a déclaré l’honorable Issaka Sidibé. Avant d’indiquer que le Parlement national des jeunes est un cadre propice d’échange entre les jeunes de divers horizons de notre pays. L’Assemblée Nationale, a-t-il souligné, va continuer son combat pour la promotion de la jeunesse. «Jeunes parlementaires, vous constituez un maillon important», a-t-il reconnu. Pour l’honorable Issaka Sidibé, le sort de la démocratie dépend de la prise de conscience de la jeunesse à assumer sa responsabilité. Le Président de l’institution parlementaire a salué les efforts inlassables de Mme Assory Aïcha Belco Maïga, au four et au moulin, pour donner au PNJ toutes ses lettres de noblesse.
Auparavant, Mme Assory Aïcha Belco Maïga, a confié à l’assistance que le Parlement National des Jeunes est une structure d’éveil pour les jeunes. « La session qui s’ouvre aujourd’hui coïncide avec le lancement de la préparation de la 24ème session de la Régionale Afrique de l’AFP que notre pays doit organiser dans quelques mois. Les thèmes qui y seront débattus constituent une des contributions du Parlement à l’éducation de notre jeunesse, aux côtés des parents et des enseignants », a-t-elle déclaré. Elle a également exprimé sa reconnaissance envers l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie qui a accompagné la mise en place de ce cadre de formation et de renforcement de la solidarité et de la fraternité entre les jeunes Maliens appartenant à la même tranche d’âge. Selon elle, le Parlement malien des jeunes est devenu un modèle qui inspire tous les autres Parlements désireux de créer un cadre similaire après plusieurs années de fonctionnement. A la croire, la tenue de cette session est l’occasion d’affirmer à nouveau la volonté de l’Assemblée nationale de former les enfants au débat et à la discussion démocratique dans un cadre non partisan.
«C’est aussi l’occasion d’élargir le champ de réflexion des adultes que vous deviendrez au cours des prochaines décennies», a-t-elle souligné. « L’éducation est un droit de l’homme mais c’est également un investissement intelligent. Tous les enfants ont le droit à une bonne éducation. L’éducation ne permet pas uniquement de trouver un travail : une personne instruite sera plus à même de connaître ses droits et de mieux s’assurer que ceux-ci sont respectés. L’éducation nous permet de faire des choix et nous donne la confiance nécessaire pour tirer parti des choix qui s’offrent à nous », a souligné la présidente déléguée de la section de l’APF du Mali. Les thèmes inscrits à l’ordre du jour ont été choisis en fonction de l’actualité, de leur pertinence sur le quotidien des jeunes. Assory Aïcha Belco Maïga a salué l’honorable Issaka Sidibé qui est en train, tranquillement avec méthode et organisation, de donner au Parlement malien son lustre d’antan.
Youssouf Diallo