La présente session ordinaire qui s’ouvre après une année de travaux parlementaires bien remplie s’annonce également bien remplie avec déjà 43 projets de loi sur la table de l’Assemblée nationale, selon le président Issaiaka Sidibé. « En plus des dix huit dépôts en instance dont neuf projets et sept propositions de loi, nous avons déjà reçu vingt et cinq nouveaux projets de loi, portant à quarante trois le nombre total de dépôts », a-t-il expliqué
Parmi ces projets figurent en bonne place les projets de loi relatifs à la Haute Autorité de la Communication, la prise en compte du genre dans les fonctions électives et administratives, la procréation médicalement assistée, à la protection du consommateur et la ratification de la Convention tendant à éviter la double imposition et à prévenir l’évasion fiscale entre le Mali et le Maroc.
Des patates chaudes entre les mains des députés
De même, dira l’honorable Sidibé , « nous aurons aussi à examiner les rapports produits par les Commissions ad hoc en vue d’examiner la demande de mise en accusation devant la Haute Cour de Justice de M. Amadou Toumani Touré, ancien président de la République, de même que la demande de levée de l’immunité parlementaire d’un député ».
Il a affirmé aussi que le rapport du Conseil économique, social et culturel figure aussi dans le tableau des saisines qu’aussi, d’autres rapports sont attendus en provenance de la Commission d’enquête parlementaire sur les évènements des 17 et 21 mai 2014 à Kidal et de la Commission ad hoc d’examen de la demande de mise en accusation devant la Haute Cour de Justice de M. David Sangaré, ancien ministre.
Se prononçant sur l’actualité nationale notamment sur l’accord d’Alger, président de l’Assemblée nationale a félicité « l’équipe de négociations, les pays amis et l’ensemble de la Communauté internationale pour avoir engagé, plusieurs mois durant, un dialogue ouvert avec les groupes armés. Pour lui, le paraphe de ce projet par les groupes armés encore réfractaires constitue aujourd’hui une urgence afin de les extraire de l’influence des groupes narcoterroristes qui ont perpétré des attentats à Bamako, Gao, Kidal et dans d’autres localités pour saper cette dynamique de négociations ». « Mais ils se trompent s’ils pensent pouvoir affecter le moral du peuple malien qui est résolument engagé pour la paix et la réconciliation nationale », a-t-il ajouté.
Il faut noter que la présente session d’avril ne peut excéder une durée de 90 jours selon la constitution du 14 février 1992.
Maliki Diallo
Il est temps que les responsable se décident à lutter contre l’impunité au Mali. Le nouveau Mali a besoin de marquer le pas en redorant son blason, cela passe par la récompensé du mérite et la sanction de la faute. Si les pères de l’ indépendance avaient trahit comme ATT et Alpha l’ont fait que serait-il devenu le Mali avant aujourd’hui? Il faut sanctionner si non nous ne sommes plus qu’à deux doigts du soulèvement populaire. Que chacun répond de ses actes….
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