L’Assemblée nationale a d’ores et déjà assuré le nouveau Premier ministre Moussa Mara de son accompagnement dans le succès de la mission à lui confiée.
La cérémonie d’ouverture de la session d’avril a enregistré le lundi 7 avril 2014, la présence de tous les présidents des institutions de la République, du tout nouveau Premier ministre, Moussa Mara, du représentant de la Minusma, des partenaires techniques et financiers et des ambassadeurs accrédités au Mali. Les présidents des Assemblées nationales du Burkina Faso et du Bénin étaient les deux invités de marque de cette cérémonie.
D’entrée de jeu, le président de l’Assemblée nationale, Issaka Sidibé a félicité le nouveau Premier ministre, Moussa Mara en qui le président de la République a placé sa confiance, après la démission surprise d’Oumar Tatam Ly de la Primature. Avant de le rassurer de l’accompagnement de son institution. “La représentation nationale vous exprime toute sa disponibilité à vous accompagner dans l’accomplissement de votre noble mission au service du Mali et des Maliens”, a-t-il déclaré sous un tonnerre d’applaudissements.
Cette petite phrase du président de l’Assemblée nationale suscite de l’espoir au moment où, la nomination de Moussa Mara à la Primature, samedi dernier, continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive et est en passe même de mettre dos à dos, le président de la République et son parti et ce parti politique et les populations, dont l’écrasante majorité estime que c’est un bon choix.
Aussi, il a remercié ses homologues du Burkina Faso et du Bénin pour avoir rehaussé de leur présence cette 1re session ordinaire de la 5e législature. Signalons qu’une minute de silence a été observée à la mémoire Nock Ag Attia, ancien député et notable de Diré, décédé dimanche.
Le député en chef, Issiaka Sidibé a rappelé les activités menées au cours de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale convoquée par le président de la République le 22 janvier dernier.
En guise de reconnaissance, il a salué, l’appui et la solidarité des pays de la Cédéao, de l’Union africaine et des Nations unies, qui ont permis, dira-t-il, au Mali, de faire face à la plus grande crise de son histoire moderne. Pour lui, le Mali est aujourd’hui debout, mais des défis demeurent dont celui la capacité de l’armée nationale à se défendre, à défendre le territoire nationale et à sécuriser les populations…
Face au virus de la “fièvre Ebola” qui se trouve aux portes du Mali, le président de l’Assemblée nationale a invité les populations à la prudence, au respect des mesures de prévention et à ne pas céder à la panique. Aussi, il a assuré que son institution restera solidaire avec l’ensemble des victimes des incendies ayant récemment ravagé de nombreux marchés de notre capitale. Il a invité le gouvernement à prendre des mesures pour situer les responsabilités, et circonscrire ce fléau pour toujours.
A. D.
Il n’ a pas le choix!!!
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