En plus d’une cinquantaine de propositions et de projets de loi inscrits à l’ordre du jour, l’Assemblée nationale procédera au cours de sa session d’avril ouverte hier à l’examen de certains rapports notamment ceux de la Commission ad hoc de mise en accusation de l’ancien Président de la République Monsieur Amadou Toumani Touré et de la Commission d’enquête sur les événements de mai 2014 à l’occasion de la visite du Premier ministre de l’époque, Moussa Mara, à Kidal. Des dossiers qui trainent sur la table du parlement depuis plus d’un an.
Conformément à l’article 65 de la Constitution de notre pays, la session d’avril de l’Assemblée nationale a été ouverte hier sous la présidence du Premier ministre, Modibo Kéita et des membres du gouvernement. A l’image de la dernière session extraordinaire très bouillante clôturée le 31 mars avec l’adoption du projet de loi sur la mise en place des autorités intérimaire, cette session s’annonce aussi chaude surtout avec les dossiers de mise en accusation de l’ancien Président de la République Monsieur Amadou Toumani Touré et de la Commission d’enquête sur les événements de mai 2014 à l’occasion de la visite du Premier ministre de l’époque, Moussa Mara, à Kidal.
Le président de l’institution, Issiaka Sidibé, a annoncé que la présente session s’annonce bien remplie avec plus d’une cinquantaine de propositions et de projets de loi inscrits à l’ordre du jour. Il a surtout insisté que cette session d’avril devrait se pencher sur les rapports de la Commission ad hoc de mise en accusation de, l’ancien président de la République, Amadou Toumani Touré et le rapport de la Commission d’enquête sur les événements de Kidal. Ces dossiers trainent depuis plusieurs mois sur la table des élus de la Nation.
Au cours de cette session, ajoutera-t-il, les députés seront également éclairés sur les travaux des parlements régionaux et sous régionaux, à travers des comptes rendus de sessions présentées par les députés maliens membres. Ils seront en outre, informés des résultats des visites de terrain effectuées par les différentes Commissions générales dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale.
Issiaka Sidibé s’attaque à la presse
Profitant de cette cérémonie solennelle, le président de l’Assemblée nationale a bien voulu s’attaquer la presse qui ne cesse de titrer sur lui et « d’autres personnalité ».
«Nous assistons quotidiennement dans la presse écrite et audiovisuelle, surtout celle dite libre ou privée à des atteintes graves à l’honneur, à la dignité et à la réputation des personnalités publiques et privées, à des incitations à la violence ou même à la haine. Des excès qui sont totalement en déphasage avec le rôle que ces organes doivent jouer dans une société démocratique. Nous décrions donc haut et fort ces dérives médiatiques du monde de la presse », s’est-il indigné. Avant d’ajouter que : «Je veux tout simplement rappeler, ici, à tous les hommes de médias qu’ils constituent l’un des socles de la démocratie et que cette situation de lynchage médiatique gratuite à laquelle se livrent certains d’entre eux ne les grandit aucunement. Il urge donc que chacun revienne à l’orthodoxie professionnelle en la matière, en respectant scrupuleusement la déontologie qui sied au métier de journaliste ».
Il faut noter que cette session, selon l’article 65 de la Constitution du Mali, ne peut excéder une durée de 90 jours.
Maliki Diallo
«….. Il urge donc que chacun revienne à l’orthodoxie professionnelle en la matière, en respectant scrupuleusement la déontologie qui sied au métier de journaliste »
Oui d’accord avec toi si tu aussi tu reviens a la gestion orthodoxique des affaires de l’Etat. “Le derriere (pour ne pas etre vulgaire) ne peut dire a la queue, alors que lui meme est couvert de crote”..
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