Représentation des partis dans les structures de préparation des élections de 2012 :9 postes pour les partis siégeant à l’Assemblée, 6 pour les extra-parlementaires

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La grande salle de réunion du gouvernorat du district, a abrité, le mercredi 15 juin, la deuxième réunion de la classe politique. A l’ordre du jour de cette réunion, il y avait la désignation des 15 représentants des partis politiques pour constituer le comité des expertschargé d’adopter un fichier consensuel, puis la désignation de 15 autres représentants qui doivent siéger à la commission de relecture de la loi électorale. En plus de ces deux sujets, les partis devraient aussi statuer sur leur quota par rapport à la CENI.

Cette réunion était dirigée par Bocar Moussa Diarra, président de l’UMRDA, assisté par 3 personnes. Après proposition et adoption de l’ordre du jour, les débats ont commencé. Certains partis politiques ont demandé des éclaircissements, surtout sur les profils des hommes et des femmes qui doivent représenter la classe politique dans les deux commissions. D’autre étaient venus avec les noms de leurs représentants.

     Pour Docteur Amadou Sy du CNID, il faut un terme de référence, afin que les gens sachent ce pour quoi ils sont appelés au niveau des deux commissions. Même son de cloche chez Mamadou Diallo de l’ADEMA et Oumar Hamadoun Dicko du PSP, qui a même donné le nom de son représentant.

    Prenant la parole au nom du parti Sadi, Sidi Ongoïba fera savoir que son parti veut être observateur dans le comité des experts et participer activement dans la commission de relecture de la loi électorale.

Car pour lui ”le jeu est fait pour ce qui est du fichier électoral, la position du gouvernement est connu, il ne sert à rien d’aller se fatiguer, parce que ça ne se fera pas avec les données du RAVEC”. Cette position de Sadi a été acceptée par les participants. Plusieurs autres partis politiques ont pris la parole, comme Djibril Tangara de la FCD, pour qui il y a un manque de confiance entre les partis eux-mêmes et le gouvernement. Pour lui les partis doivent se faire confiance d’abord sinon le gouvernement ne leur fera pas confiance. C’est un long débat qui commencéra ainsi, pendant plus de 4 heures. Epuisés, les représentants de certains partis se sont retirés, mais en prenant soin de communiquer les noms de leurs experts au présidium.

     Après de longues discussions, la classe politique a décidé de faire un quota de 9 représentants pour les partis qui ont des députés à l’assemblée et 6 pour les partis politiques qui n’ont pas de députés. Au total, la classe politique doit désigner 30 représentants, soit 15 personnes par commission. Mais pour tomber d’accord sur le quota 9/6, il y a eu 23 propositions, dix avaient demandé de donner dix places pour les partis à l’Assemblée nationale,cinq avaient proposé 8/7 et quelques uns 5/10, mais face à la situation, les partis politiques siégeant à l’Assemblée nationale, cela sur proposition du président de séance Bocar Moussa Diarra, ont accepté de s’accorder sur une moyenne, qui est  9/6, ce qui fait 15. Ce quota est valable pour les deux commissions. Pour ce qui est de la discussion sur le quota de la CENI, les partis ont décidé de la reporter à une autre réunion, parce qu’il se faisait tard et la plupart des grandes formations politiques n’étaient plus dans la salle. En tout cas séance tenante, les partis extra-parlementaires se sont réunis pour faire le choix de 12 représentants, soit 6 par commission. Ceux qui sont à l’Assemblée nationale devaient se retrouver hier jeudi à partir de 16 heures. Une fois les représentants désignés, la liste sera envoyée au ministère de l’Administration territoriale et des collectivités locales, afin que les deux commissions puissent travailler, dans un bref délai, pour adopter un fichier consensuel et relire la loi électorale.

 

Kassim TRAORE

 

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