Renvoi de l’examen du projet de loi relatif à la révision de la constitution: Une décision sage de l’honorable Zoumana N’Tji Doumbia

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« La véritable valeur d’un homme émane de sa qualité d’agir en face des grands problèmes ». Cet adage sied aux valeurs intrinsèques de l’Honorable Me Zoumana N’Tji Doumbia, député élu à Bougouni.  Un député de marque rare, soucieux, ouvert et optimiste qui a su avec tact renvoyer le projet de loi relatif à la révision de la constitution. Une révision constitutionnelle que le président de la République IBK s’apprête à faire en violation flagrante de la constitution mais aussi en méprisant les considérations des Maliens. 

“La Constitution est l’épine dorsale de la République. Son examen mérite un processus inclusif. Nous nous donnerons le temps d’écouter tout le monde pour que personne ne soit mise en dehors du jeu démocratique instauré à l’Assemblée nationale“. Ce sont là les mots sages prononcés par le président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, Zoumana N’Tji Doumbia  lors de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale, ce jeudi 30 mars 2017.Avant de demander le renvoi de l’examen du projet de loi relatif à la révision de la Constitution du 25 février 1992 à la session ordinaire d’avril.

Selon le président Doumbia, la Constitution est l’épine dorsale de la République, son examen mérite un processus inclusif. “Ce processus a commencé au niveau de la Commission des lois. Mais le processus doit continuer. Nous avons près d’une centaine de personnes ressources identifiées qui doit être auditionnée au niveau de la Commission. Nous avons aussi prévu de faire des auditions citoyennes pour prendre l’avis des uns et des autres. Parce que nous voulons que le processus soit le plus inclusif possible”, a expliqué le président de la Commission des lois, Honorable Me Zoumana N’Tji Doumbia avant de poursuivre : “Nous avons la conscience de toute l’importance que revêt la Constitution dans notre République. Nous nous donnerons le temps d’écouter tout le monde pour que personne ne soit en dehors du jeu démocratique qui est instauré au niveau de l’Assemblée nationale”.

Au stade actuel, affirme-t-il, les écoutes ont commencé, mais n’ont pas beaucoup évolué. C’est pourquoi, nous avons recommandé à la plénière de renvoyer l’examen du projet de loi à la session d’avril. A l’en croire, ‘’cela permettra à la Commission d’écouter toutes les franges de la société pour que le texte qui sera voté ici puisse être l’aspiration du peuple dans son intégralité et dans son entièreté”.

Après l’avis des uns et des autres, les élus de la nation n’écartent pas d’éventuels amendements au texte envoyé par le gouvernement. “Il faudrait que les uns et les autres comprennent qu’un débat à l’Assemblée n’est pas un débat de caisse de résonance.

En tout cas, les députés ont le droit d’amendement.  C’est pourquoi d’ailleurs après avoir écouté les uns et les autres, la Commission souverainement, doit décider, s’il y a lieu, d’apporter des amendements au texte soumis pour que les aspirations de tout le monde soient prises en compte.

De l’avis général, le renvoi de l’examen du projet de loi relatif à la révision de la Constitution du 25 février 1992 par le président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, Zoumana N’Tji Doumbia, a été plus salutaire surtout vu des  bruits qui ont suscité et qui continuent d’ailleurs autour de cette fameuse révision constitutionnelle.

La Rédaction

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