Rentrée Parlementaire d’AVRIL : La der de l’Assemblée nationale

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Les élus de la nation ont regagné lundi l’hémicycle, place de la République, pour les travaux de la session parlementaire d’avril. Cette session, qui est la dernière de la présente législature, va examiner 16 projets. IBK a saisi l’opportunité pour exhorter toutes les sentinelles morales du pays à la mobilisation contre la perversion du politique.

La session d’avril de l’Assemblée nationale, dont les travaux ont débuté lundi, aura à examiner 16 projets de lois déposés sur la table du Parlement. Ils sont tous relatifs à des autorisations de ratification d’ordonnances prises par le gouvernement durant l’intersession. Il s’agit en l’occurrence de prêts ou de conventions.

Cette session se déroule dans un contexte particulier en ce sens qu’elle est la dernière de la présente législature et qu’elle se déroule au moment où le processus d’élection du président de la République est dans la phase la plus active et que démarre celui de l’élection des députés de la prochaine législature. Ce contexte n’a pas échappé au président de l’institution parlementaire, Ibrahim Boubacar Kéita.

Aussi en ouvrant les travaux a-t-il souhaité que ces processus électoraux n’altèrent en rien la qualité des travaux. Sur la même lancée, IBK a exhorté toutes les sentinelles morales à se mobiliser contre la perversion de la politique dans notre pays. Cet appel de l’AN fait suite à la lettre des évêques du Mali adressées aux croyants et intitulée « Et si nous réhabilitions la politique ? ». Une copie avait été adressée à l’AN. Quant au Forum de Kidal, IBK a formulé le vœu qu’il soit suivi d’effet parce que, selon lui, la non-exécution de ses résolutions « quelles qu’en soient les raisons en ferait une véritable bombe à retardement ».

La présente session est également l’heure du bilan. C’est pourquoi, IBK a lancé un appel à ses collègues parlementaires à s’organiser pour affronter, le moment venu, cette « terrible épreuve ». Il s’agira, en la matière, de savoir si nos représentants à l’hémicycle ont répondu aux espérances de leurs électeurs, si l’AN a travaillé avec efficacité en force de proposition, ou encore si elle a exercé pleinement son rôle de contrôle de l’exécutif…

Plus singulièrement, il s’agira, pour IBK, de savoir s’il a réussi à traduire dans la réalité les deux engagements qui étaient les siens lors son élection au perchoir le 16 septembre 2002. Ces engagements étaient : rester président de l’AN au-delà de tous les clivages politiques ou circonstanciels et mettre les députés et personnel de l’AN dans des conditions de travail idoines.

Denis Koné

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