Jeudi, une rencontre réunissant des députés élus à l’Assemblée nationale et des organisations de la société civile s’est tenue au grand hôtel de Bamako. Il s’agit d’une rencontre qui rentre dans le cadre du plan stratégique de développement institutionnel de l’Assemblée. Elle servira de cadre aux participants pour aider à la rédaction des propositions de lois, pour amender la législation existante afin qu’elle réponde convenablement aux normes au regard des droits humains.
Organisée par l’Institut démocratique national (NDI), la réunion qui a duré une journée à Bamako a pour objectif de valider les domaines de collaboration choisis pour rédiger les propositions de lois ou amender la législation existante parce qu’elle semble incomplète ou ne répondant pas aux normes au regard des droits humains. La cérémonie a enregistré la présence de Dr Badié Hima, Directeur résident NDI au Mali et du consultant Souley Adam.
La législature actuelle de l’Assemblée nationale du Mali a bénéficié de l’appui des partenaires techniques et financiers pour élaborer et adopter son Plan Stratégique de Développement Institutionnel de l’Assemblée Nationale(PSDIAN) 2015-2015. Ce plan ne vise pas les seules priorités et urgences du moment mais se projette à l’horizon 2025.
Il a pour but de mettre en œuvre permettant de répondre aux préoccupations et attentes profondes de l’ensemble de la population dans la quête d’une amélioration progressive de ses conditions de vie. En effet, ledit plan stratégique a été bâti autour de trois grandes missions du Parlement à savoir : la Représentation, le Contrôle de l’action gouvernementale et la Législation. En plus, le volet administratif a été pris en compte en tant que pilier essentiel du développement institutionnel.
Par ailleurs, le consortium NDI/NIRAS en partenariat avec l’Assemblée nationale a entrepris d’accompagner, de façon graduelle, la mise en œuvre du PSDIAN à travers son programme de renforcement de la capacité de l’Assemblée nationale du Mali dans l’accomplissement de ses missions constitutionnelles en matière de législation, de surveillance de l’exécutif et de représentation des citoyens.
Pour Badié Hima, l’intérêt c’est surtout de mettre un contact direct entre celui qui a élu et celui qui est élu afin que le message qui pose les vrais problèmes sociaux soit entendu, et qu’à partir de là, qu’il serve de repère au parlementaire pour proposer et voter les lois au parlement.
Toutefois, il est prévu de créer des passerelles de collaboration avec les OSCs, les Chercheurs, les Instituts de recherche pouvant contribuer à améliorer la législation existante, à faire des suggestions pertinentes devant aider les députés à rédiger des projets de propositions de lois ainsi que pour la transparence dans la gestion publique notamment dans les industries extractives. Mieux, les acteurs : la commission de travail et une dizaine d’OSCs vont se réunir pour déterminer les domaines dans lesquels seront matérialisées ces collaborations.
Issiaka M Tamboura (maliweb.net)