A peine la loi sur la Commission Vérité, Justice et réconciliation adoptée, le Président de la Commission de la défense nationale, de la sécurité et de la protection civile de l’Assemblée nationale, l’Honorable Karim Kéita, affiche son ambition, celui de rassembler, en rapprochant davantage les militaires et les civils.
Longtemps méchamment attaqué par une presse en mission, Karim Kéita a jusque là répondu par le silence. Au lieu de le juger à l’œuvre, on s’en prend à lui, à bras raccourci, parce qu’il est le fils d’IBK. Tous les jours, on invente des histoires à dormir débout pour ternir son image et le présenter comme un vulgaire individu qui entend se substituer à son père président. Que de calomnies et de mensonges! Certains se donnent le don d’ubiquité pour sonder l’insondable et l’opposer au Premier ministre. Heureusement, qu’après toutes les calomnies, il en restera toujours quelque chose. Pour ceux qui ne le savent pas, Karim Kéita est un jeune bien éduqué, bien formé, respectueux, qui sait où poser les pieds.
En effet, il vient d’avoir une idée géniale: il s’agit d’organiser en août prochain un séminaire à Bamako réunissant porteurs d’uniformes et les civils.
C’est la principale information de la réunion entre les membres de la Commission de la défense nationale, de la sécurité et de la protection civile de l’Assemblée nationale du Mali avec le Colonel Eugene Micheal de l’armée américaine et le conseiller politique et économique de l’Ambassade des Etats-Unis au Mali, Sean Smith.
Cette réunion, tenue le 25 mars dernier, était présidée par le Président de ladite Commission, l’Honorable Karim Kéita, en présence de certains commissaires notamment, les Honorables Yaya Sangaré, Halidou Bonzeye, Kissiman Kéita et Modibo Sogoré. Ce séminaire est à la fois une ambition et un pari que le fils aîné du Président de la République veut relever. En effet, depuis son élection par ses pairs à la tête de la Commission défense de l’Assemblée nationale, Karim Kéita s’est donné comme objectif de tout faire pour que l’armée malienne soit une fierté nationale. Après son élection à la tête de cette prestigieuse commission, il s’était rendu au ministère de la défense pour faire le point des opérations en cours dans le nord du Mali et s’enquérir des conditions de vie nos troupes.
Ce séminaire en vue se justifie par l’écart et les relations parfois tendues entre les militaires et les civils. C’est pourquoi, selon son initiateur, il se veut une occasion pour réconcilier l’armée et son peuple afin de briser le mur de glace, de méfiance, qui existe entre porteurs d’uniformes et civils.
Rappelons qu’au cours de la réunion avec les américains, le Président de la Commission défense a mis l’accent sur le fossé qui existe entre les civils et les militaires. Karim Kéita a également justifié ce forum par un certain nombre de constats. Il s’agit notamment du déficit de confiance entre les militaires et les civils que les premiers sont sensés protéger, de la perte de la notion de responsabilité citoyenne chez nos compatriotes, laquelle responsabilité veut que chaque malien se considère comme un soldat. En effet, pour lui, en raison de la situation de notre pays, chaque citoyen malien devrait se considérer comme un soldat mobilisable à tout moment et en tout lieu. Le Président de la Commission est aussi préoccupé par le désintérêt général des populations envers l’armée. Toutefois, il reste convaincu que l’éducation civique et la formation contribueront à renforcer le patriotisme des maliens.
En outre, il a souligné, lors des échanges, la nécessité pour le Mali d’aujourd’hui de renforcer ses services de renseignements qui jouent un rôle crucial dans la protection de l’intégrité territoriale et la lutte contre le terrorisme. A en croire Karim Kéita, les services de renseignements doivent être en mesure d’identifier les risques et les menaces pour permettre à l’armée de réagir rapidement.
Sans doute, ce séminaire sera l’occasion d’un dialogue franc entre civils et militaires afin de bâtir des relations solides basées sur la confiance. Car, l’armée ne pourra jamais assurer notre sécurité que si nous-mêmes coopérons avec elle.
Youssouf Diallo
la seule erreur de Karim est d’etre le fils de IBK!!!!je vous en prie laissez le garcon travailler et montrer ces preuves. L’histoire jugera plus tard
Karim est arrivé à Bagadadji parce que son père a été élu Président de la République du Mali. Il est évident que si le scénario de 2012 avait pu se dérouler tel que ATT et ses compagnons du PDES comptaient organisés les élections IBK et encore moins son fils n’auraient jamais eu cette occasion de devenir Président du Mali et de se faire élire député à l’AN. Donc, voilà comment Karim est devenu député. Et Karim incarne son père à l’AN. Il ne dira rien à l’AN qui ne soit pas la volonté de son père par qui il occupe ce fauteuil de député. Vive la démocratie!
……C’est seulement en 2012 que j’ai connu KARIM à travers les médias. Mais, je ne comprends pas le langage tenu par certains maliens qui ne veulent pas voir ce monsieur et je me demande pourquoi. Si KARIM se retrouve à l’assemblée nationale comme député, ce n’est pas de sa faute et ni de son père. C’est parce que il a été élu en commune II en tant que malien. Si j’étais en comme II, je n’allais pas voter pour lui car, son père est déjà président et il faut laisser la place à d’autre. Donc, c’est la commune II qu’il faut vous prendre.
Mon ceux qui parlent de lui comme moi le connaissent depuis l’IPEG. Dans les années 90. De l’IPEG à Montréal, je l’ai côtoyé. Vous ne savez pas de qui vous parlez. Je préfère Sanogo libre à la tête du Mali que ce mec à ce poste. Un bon à rien qui veut profiter d’une aubaine. ..
Les narines grandes ouvertes pour happer le maximum d’air… d’air du moment.Profites en bien cher “super ministre de la défense”.
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