Prennent part à ces travaux, les membres de la commission loi et droit de l’homme de l’Assemblée nationale pour discuter des recommandations sur l’EPU et la CDE. En effet, l’examen Périodique Universel (EPU) établi par la résolution 60/251 de l’Assemblée générale des Nations-Unies, résolution adoptée le 15 mars 2006 est un processus unique en son genre. Il consiste, en effet, à passer en revue les réalisations de l’ensemble des Etats membres de l’ONU dans le domaine des droits de l’homme. Il s’agit d’un processus mené par les Etats, sous les auspices du Conseil des droits de l’homme de l’organisation internationale. Il fournit à chaque Etat l’opportunité de présenter les mesures prises pour améliorer la situation des droits de l’homme sur son territoire et remplir ses obligations en la matière.
Quant à la Convention relative aux droits de l’enfant, c’est un traité international dont l’objectif est d’établir et d’assurer les droits de l’enfant. Elle a été adoptée le 20 novembre 1989 par l’Assemblée générale des Nations-Unies. La convention a ensuite été signée et ratifiée par la plupart des pays, qui s’engagent de cette façon à respecter le texte. Elle fait suite à la déclaration des droits de l’enfant, adoptée 30 ans plus tôt, qui était une simple résolution contenant dix articles appelés ” principes “. La Comade qui compte environ 80 organisations engagées dans la protection des droits de l’homme, en particulier ceux de l’enfant, appuie et accompagne le gouvernement dans la réalisation de ses objectifs dans le domaine des droits humains.
Ainsi, pour Mamadou Lamine Cissé, président de la Comade, il apparait donc urgent de rencontrer les députés, après la réunion du comité de Genève pour voir au niveau du Mali de qu’il y a lieu de faire. A l’en croire “ il est essentiel d’imprégner les députés sur le contenu de l’EPU et de la CDE, afin qu’ils puissent prendre en compte ces recommandations dans leur prise de décision “.
Par ailleurs, depuis l’accession du Mali à l’indépendance selon l’honorable Kalifa Doumbia, 6e vice- président de l’Assemblée nationale, les gouvernements successifs ont inscrit dans leurs priorités, la question relative aux droits de l’homme et particulièrement ceux de l’enfant. A ses dires, cela s’est traduit par un esprit volontariste, en dépit des moyens limités, de protéger, défendre et de promouvoir les droits de cette couche vulnérable de la société. Il a ajouté que “ nous avons espoir qu’une meilleure compréhension et une plus grande perception par les honorables élus que vous êtes, vont permettre à notre pays de réaliser des avancées significatives en matière de promotion des droits humains en général et ceux de l’enfant en particulier “.
Fatoumata Mah Thiam KOJNE
Kadidia COULIBALY