Une délégation de Amnesty international Mali (AI) a été reçue hier à l’Assemblée nationale par le président de la Commission défense et sécurité de cette institution, Bréhima Dicko. La délégation de Amnesty était venue solliciter les parlementaires pour accélérer le processus de ratification du traité sur le commerce des armes récemment adopté à l’ONU.
Cette équipe de Amnesty international, conduite par sa présidente Mme Kéïta Mariam Touré était composée du directeur de AI Saloum D Traoré, du coordinateur MSP Abba Touré et du coordinateur campagne et mobilisation Salif Fofana.
Face au président de la Commission défense et sécurité de l’Assemblée, la présidente de Amnesty Mali, s’est d’abord félicitée de l’adoption du traité sur le commerce des armes par les Nations Unies. Elle a déclaré que leur organisation souhaitait que le Mali soit le premier pays en Afrique à ratifier ce traité, une ambition qui ne pourra plus se réaliser car notre pays a été déjà devancé par le Nigeria.
” A cet égard, vu les dégâts causés par ces armes au Mali, nous pensons que nous devons accélérer le processus de ratification” a souligné Mme Kéïta. A sa suite, le coordinateur MSP de Amnesty M. Touré a rappelé que notre pays fait partie des trois premiers Etats au monde qui ont soutenu depuis les années 1990 l’adoption de ce traité. Il a par la suite révélé que ce sont 700 millions d’armes et 14 milliards de balles qui sont en circulation à travers le monde. Ces armes, a-t-il ajouté sont fabriquées par plus de 1000 entreprisses et font plus de 1000 morts par jour à travers le monde.
Intervenant à son tour, le président de la commission défense de l’Assemblée nationale a salué la démarche de Amnesty international qui s’est toujours battu pour l’adoption de ce traité. Pour l’acceleration du processus de ratification, l’honorable Dicko a invité la délégation de prendre attache avec le ministre de Défense pour voir comment le projet peut être soumis à la prochaine session du mois d’octobre.
«Cela nous permettra d’être parmi les 5 premiers signataires de ce document ” a souligné l’honorable
Bréhima Dicko.
IL Y A PAS DE TRAITE AU MONDE QUE LE MALI N’A PAS RATIFIE.QUI FABRIQUE CES ARMES CE NE SONT PAS NOS FORGERONS, ALORS FOUTEZ NOUS LA PAIX ET ALLEZ VOIR LES PAYS OCCIDENTAUX QU’ILS ARRETENT DE FABRIQUER CES ARMES A COMMENCER PAR LES ETATS UNIS.
Comments are closed.