Questions orales à l’Assemblée nationale : Le député Dianessy ce matin face au ministre des Transports, Colonel Abdoulaye Koumaré

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Bafoulabé, l’une des premières villes du Mali se meurt du fait de son accès difficile, voire son enclavement. La route nationale 22, qui relie Bafoulabé à Mahina, n’est ni réhabilitée, ni bitumée. Les travaux, qui avaient commencé un moment, ont été récemment arrêtés du fait de la crise. Le député URD élu à Bafoulabé, l’honorable Ibrahima Dianessy sera ce matin, face au ministre des Transports et des infrastructures routières, colonel Abdoulaye Koumaré pour de chaudes explications sur ce dossier.

Lt-colonel Abdoulaye Koumare

Pour l’honorable Dianessy, la route dite «Maloyasirani» (route de la honte), un tronçon de la route nationale était en chantier avec des travaux pérliminaires avant la période de crise.

Au moment où les travaux sont exécutés à hauteur de 35%, la situation a connu un pourrissement  tel qu’il y a un risque de troubles aux conséquences imprévisibles au niveau de la ville de Bafoulabé.

Et le député d’expliquer que par une lettre en date du 26 juillet 2012, le Directeur général de l’AGETIPE, par un ordre, a demandé à l’entreprise EOK de surseoir à l’exécution des travaux au motif qu’il y a gel de la totalité des crédits d’investissement par le gouvernement.

Ce qui a entraîné le désespoir des populations de Bafoulabé et de Mahina.

L’administration étant une continuité, dulancement des travaux en 2010 à ce jour, le département des transports a été alerté par les élus et l’AGETIPE, le maître d’ouvrage délégué, des conséquences que l’arrêt des travaux pourrait entraîner; en plus des conséquences financières.

C’est dans ce sens que le député élu à Bafoulabé et non moins 1er secrétaire parlementaire posera les questions suivantes : quelles sont les raisons qui ont motivé l’arrêt des travaux par l’entreprise GME-SA? Qu’est-ce qui justifie l’abattage d’arbres âgés de plus de cent ans qui ne se situent pas sur le tracé du projet de route? «Je qualifie cet abattage d’arbres de désastre environnemental», assure-t-il.

De combien de mois disposait la nouvelle entreprise pour réaliser les travaux? Face au retard constaté sur le terrain par rapport à l’exécution des travaux dû au gel des financements, quelles solutions le ministère prévoit pour résoudre le problème? Pourquoi la réduction du tronçon initial de 8,5 à 6 km? la construction de deux ponts prévue à Bafoulabé est-elle toujours d’actualité? Ce sont là quelques unes des questions que Ibrahima Dianessy compte poser au ministre Abdoulaye Koumaré.

Bruno D SEGBEDJI

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