La deuxième conférence des parlementaires et acteurs de l’eau du bassin du Niger s’est tenue à L’hôtel el Farouk du lundi 27 au mercredi 29 novembre 2017. La cérémonie d’ouverture était placée sous la houlette du Ministre de l’énergie et de l’eau Malick Alhousseini.
Le fleuve Niger connait une réduction significative de son débit depuis plus d’une quarantaine d’années. Cette réduction est dûe aux effets du changement climatique, de l’action humaine entre autres. Pour faire face à cette problématique, une synergie d’action se pose. C’est dans cette optique que les parlementaires de la sous région sont à pied d’œuvre en vue de conjuguer les efforts. Selon Maxime Sonda représentant de l’UICN-PACO, la gestion durable des ressources en eau occupe une place de choix dans les initiatives de sa structure. C’est pourquoi il appuie les états dans le développement et la mise en œuvre des initiatives visant à assurer une gestion participative et coordonnée des ressources en eau au profit de ses nombreux utilisateurs. Il ajoute qu’il s’agit ainsi pour les parlementaires de partager leurs expériences et de mieux s’impliquer dans la recherche de solutions aux problèmes liés aux enjeux thématiques d’intérêt national et régional. Toute chose qui contribue à améliorer la gouvernance environnementale dans le bassin du Niger.
Selon Issiaka Sidibé président de l’Assemblée nationale du Mali, l’autorité du bassin du Niger constitue, un outil indispensable dans le dispositif de lutte pour la croissance et l’émergence et un instrument essentiel pour réussir notre intégration économique. « Nous sommes tous appelés à l’action et à la réflexion continue pour donner des orientations sur la meilleure manière de garder le fleuve Niger et son bassin salubre, écologiquement équilibrés et productifs, afin qu’ils continuent d’être ce cordon vital et la mère nourricière qu’ils ont toujours été pour la population » dira l’orateur.
Le ministre de l’énergie, a ambitionné que cette conférence de 3 jours sera l’occasion pour tous, d’apprécier la vision des pères fondateurs pour la création de l’autorité du bassin du Niger par la mise en valeur de ses ressources dans les domaines de l’énergie, de l’hydraulique, de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de la pisciculture, de la sylviculture, de l’exploitation forestière, des transports, des communications et de l’industrie. Il a invité les participants à mener des débats francs pour sauver ce patrimoine commun.
Bissidi Simpara