Présidence de l’Assemblée Nationale du Mali : L’honorable Yaya Sangaré dans le starting-block

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Le jeudi 7 juin 2012, le Club des Amis de soutien à Yaya Sangaré était face aux hommes et femmes des médias à la Maison de la presse. Objectif : informer l’opinion nationale et internationale de la candidature de Yaya Sangaré. Cette conférence de presse était  co-animée par Djimé Kanté, Alfousseyni Coulibaly et le Directeur de la Radio Benkan,  Aliou Djim. 
Selon les conférenciers, depuis près d’une décennie,  «ce sont toujours les mêmes visages, les mêmes personnes qui savent tout, qui peuvent tout et qui se changent les postes de responsabilité, donnant ainsi l’impression qu’il n’y a pas d’autres hommes qu’eux, qu’il n’y a pas d’autres compétences que les leurs et qu’il n’y a pas de patriotes qu’eux». Or, à en croire nos éminents conférenciers, le renouvellement constant de la classe politique est une exigence de la démocratie qu’il faut respecter, parce qu’il est à la base de l’exigence d’alternance au sommet de l’Etat.
Pour changer le Mali, se défendent-ils, il faut d’abord changer l’Adéma-PASJ, car si ce parti change, le Mali changera parce que c’est la plus puissante force politique du moment et cela, depuis plusieurs années.  Et de poursuivre que l’Assemblée Nationale est la seule Institution dans un régime démocratique dont il revient, au nom du peuple, de contrôler le travail gouvernemental. «Nous voulons pendant cette période où les défis du Mali sont connus, deux choses, à savoir : la libération immédiate par le dialogue ou par la guerre de nos trois régions du nord et l’organisation d’élections transparentes et crédibles sur la base d’un fichier électorale biométrique dans un an», ont-ils indiqué.
Par ailleurs, disent-ils, la classe politique a connu trop de frustrations et trop d’humiliations ces derniers moments. Il est donc temps que nous acceptions de nous prendre en charge en confiant nos destinées aux gens nouveaux, sensibles à nos souffrances, qui partagent tout avec nous, qui acceptent de vivre avec nous et parmi nous.
«Si notre candidat est élu président de l’Assemblée nationale, si on lui accorde les suffrages et la confiance, nous reconstruisons ensemble l’image du Mali ? Car aujourd’hui, le Gouvernement n’est pas assez présent là où on a le plus besoin de lui mais, il est envahissant là où il multiplie sans raisons les procédures et la bureaucratie. Il est trop timide là où il devrait jouer son rôle d’entraînement et trop lointain là où il devrait être proche, à l’écoute et réactif. Notre candidat, s’il est président de l’Assemblée Nation, il  créera un cadre de concertation permanent avec toutes les forces vives du pays  qui défendront les intérêts de leur corporation sans crispation ni arrogance, en recherchant toujours des compromis dynamiques et des solutions meilleures pour les Maliens», expliquent les conférenciers.
Signalons que ce Club de soutien a été créé en 1994 pour consolider les acquis de  l’honorable Yaya Sangaré.
Allimam MAHAMANE

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