Le débat sur la motion de censure du gouvernement du Premier ministre, Moussa Mara, montre que la classe politique malienne, à travers sa représentation nationale, n’est pas tout à fait prête pour des débats politiques de qualité. Echanger chaudement les idées tout en restant dans le cadre de la défense des positions divergentes sur l’avenir du pays n’est pas à la portée de tout le monde.
Le dépôt d’une motion de censure, en temps de grande difficulté pour le gouvernement doit être perçu comme une occasion pour donner son point de vue sur les grandes questions de la nation. Mercredi dernier, on aurait pu discuter sur les grands problèmes du Mali sans aller à des excès.
Malheureusement, beaucoup d’élus du côté de la majorité n’ont pas vu les choses de cette manière. Comme l’a fait remarquer Soumaïla Cissé, il n’y a pas encore longtemps, à l’Assemblée nationale il y a été largement reproché à la représentation nationale de ne pas tenir son rang et de tout avaler venant du gouvernement, de se complaire en fait dans un rôle de chambre d’enregistrement. Une attitude que certains estiment à l’origine des dérives du régime d’ATT et des conséquences que cela a eues.
On sait aussi que sous Alpha Oumar Konaré les choses étaient différentes. On se rappelle, l’opposition en ces temps s’activait beaucoup et cela explique les deux motions de censure de cette période. Aujourd’hui, si une nouvelle opposition décide de jouer le jeu et de ne pas rester sans rien faire, quoi de plus normal ?
Cela, au moment où chacun s’accorde à reconnaître de sérieuses difficultés. Combien de fois le conseil de sécurité à rappeler que le dialogue tardait à s’installer avec les groupes armés ? Et les remarques du Fmi ? Faut-il laisser à d’autres le soin de bousculer notre gouvernement ? Et cette terrible affaire de Kidal qui est tombée entre les mains du Mnla ? Et si cette motion donnait l’opportunité aux gouvernants de s’expliquer clairement sur tous ces sujets ? La démocratie ne se serait que renforcée.
Au lieu de ça, qu’a-t-on vu ? Des invectives, des attaques personnelles, un débat à côté des vrais sujets de préoccupation des Maliens.
Quand l’opposition dit que le Pm a fui Kidal pour abandonner la population à son propre sort, si c’est pour dire que Moussa Mara a détalé précipitamment sous les bombes et les tirs ennemis, elle n’a pas dit la vérité. Si c’est pour dire qu’il a quitté sans que rien ne soit fait en faveur de la population et que celle-ci a payé le prix fort, c’est juste. Que pouvait répondre Moussa Mara ? Que les images ont montré qu’il a fait preuve de sang froid et qu’il assumait les conséquences de ses actes. Au lieu de ça, il a fait allusion à un triste épisode de la récente histoire de notre pays avec cette soldatesque qui a fait irruption sur la scène politique en s’en prenant violemment aux acteurs politiques, dont certains ont trouvé leur salut en fuyant leur domicile. Il faut dire que cette attaque de leaders politiques était ciblée. Ceux qui ont affronté les militaires pour les empêcher de confisquer le pouvoir ont payé le prix fort. On leur doit aussi le retour à un rétablissement de la Constitution et la solidarité de nos amis qui ont intervenir.
Certains parmi les élus de la majorité ont cru trouver une collusion entre l’opposition et les groupes armés. Un peu comme si les patriotes n’étaient que de leur côté.
Beaucoup d’observateurs ont déploré la qualité du débat qui nous a été servi. Un choc des arguments : voilà ce qu’on attendait de nos chers honorables. Certains ont ainsi voulu réécrire l’histoire en accusant les responsables de l’opposition d’être parmi ceux qui ont largement contribué à enfoncer le pays, en étant à côté d’Amadou Toumani Touré. On oublie alors que pendant les dix ans de ATT, Soumaïla Cissé était à l’Uemoa et Ibrahim Boubacar Keïta et le Rpm étaient là et ne peuvent être tenus étrangers à la gestion de ATT. Si le chemin entre ATT et IBK a souvent divergé, cela fut de courte durée, comme il est aisé de le prouver. D’autres observateurs estiment que cette piètre prestation de la représentation nationale est la conséquence du dernier renouvellement qui a accouché d’une législature dont la qualité des hommes est nettement inférieure à ce qu’elle était. Il ne faut donc pas s’attendre à des débats de qualité. Mamadou Diakité
IBK est un ivrogne,menteur,soulard,traitre qui humilia Notre pays et qui doit aller se faire foutre..Ce type est un megalomane,a parodie Gigolo qui est devenu President par un accident de l’histoire..Moi et mes gens on vote pour lui et mon coeur saigne lourdement pour sa…
Aaaaaahhh!!! Mad Diakite, toi ton nom est desormais ajoute a la liste des nyengo et hassidis ligues contre “IBK et sa Famille d’abord” 😈 😈 😈 😈 😈 😈 👿 😀
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