Conformément à la Constitution malienne, la session d’avril 2012 de l’Assemblée nationale a été ouverte le lundi 1er avril (Premier lundi du mois), à Bagadadji, Place de la République, par le Président de l’Assemblée nationale par intérim, Younoussi Touré. La cérémonie a enregistré la présence de délégations parlementaires de pays amis.
Il s’agit du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Sénégal et du Tchad, dont la délégation a été ovationnée par les députés, en reconnaissance de ce que les militaires tchadiens ont réalisé dans du rétablissement de l’intégrité territoriale de notre pays, notamment dans les massifs montagneux de Kidal.
A cette occasion, le Président intérimaire de l’Assemblée nationale a invité le gouvernement à respecter le calendrier électoral annoncé par le Président de la République. Il a indiqué que tout doit mis en œuvre pour une préparation rigoureuse des élections à bonne date. Car, selon lui, il en va de la crédibilité des institutions de la transition.
Pour l’Assemblée nationale, l’organisation des élections ne peut être un facteur de paix et de stabilité que si celles‑ci concernent l’ensemble du territoire national et qu’il n’y ait plus un seul pan de notre territoire encore aux mains des assaillants. Pour que cela soit, il faut, selon Younoussi Touré, que le drapeau malien flotte sur l’ensemble du pays, de Kayes à Kidal. Cela suppose aussi que l’administration soit redéployée à temps dans les zones libérées et un retour programmé et ordonné des populations déplacées ou réfugiées effectif.
Younoussi Touré a aussi rappelé les actions entreprises par l’Assemblée nationale du Mali dans le cadre de la diplomatie parlementaire en vue de faire connaître la situation réelle du pays et pour la réussite de la Feuille de route. L’Hémicycle a notamment a été très actif sur le continent africain, en Europe et en Amérique. Ses dernières actions en date ont trait au renforcement de ses relations avec les parlements français, marocain, ivoirien et tchadien ainsi qu’avec les Parlements de la CEDEAO, de l’Union Africaine, de l’APF et des ACP‑UE.
Youssouf Diallo