Dans le cadre des travaux de la session ordinaire d’octobre 2012, une séance plénière s’est ouverte hier à l’Assemblée nationale. Après l’adoption de l’ordre du jour par les députés, les questions orales étaient adressées au ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Moussa Sinko Coulibaly par l’honorable Mamadou Diarra, député élu en commune II du district de Bamako. Celles de l’honorable Konimba Sidibé, député élu à Dioïla étaient adressées au ministre de la Fonction publique et de la reforme administrative, chargé de relations avec les institutions, Mamadou Namory Traoré. Les questions de Mamadou Diarra faisaient allusion aux spéculations foncières effectuées par les gouverneurs et les maires. A la réponse aux questions, le ministre Moussa Sinko Coulibaly a fait savoir que toutes les communes doivent disposer du cadastre, à cet effet, ni le gouverneur du district, ni le maire du district ne doit piétiner les prérogatives des autres maires. Le gouverneur du district est le dépositaire de l’autorité de l’État et assure la gestion des services de l’État. Le ministre a indiqué que les dispositions sont en train d’être prises pour la gestion saine des espaces verts. A l’en croire, les questions sur le fleuve Niger ne relèvent pas de la compétence de son département. «Seule la justice peut corriger les injustices. Être riche ou pauvre ne donne pas plus de droits. Nous endossons les responsabilités et nous allons régler les imperfections au fur et à mesure », a conclu Moussa Sinko Coulibaly. Après ce premier débat un autre, quelque fois houleux, a débuté entre l’honorable Konimba Sidibé et le ministre Mamadou Namory Traoré. Les questions de l’honorable portaient essentiellement sur la radiation des 263 fonctionnaires. Le ministre a signalé que le recrutement se fait par voie de concours et doit faire l’objet d’une annonce. L’État recrute en fonction de ses moyens et de ses limites, raisons pour laquelle 1512 fonctionnaires de toutes catégories seront recrutés dans les prochains jours. Il y’a deux catégorie de fonctionnaires à savoir les fonctionnaires de l’État et les contractuels. Selon lui, il existe 80 000 diplômés sans emplois et dans une République comme le Mali, les citoyens doivent être égaux devant la loi. « Plus de 5000 personnes ont été recrutées entre avril 2011 à mars 2012 », a-t-il déclaré. Le ministre a précisé qu’il y’aura des sanctions infligées aux fautifs. Après les questions orales, ce fut les délibérations sur huit projets de lois dont celui portant rectification du budget d’État 2012. La séance prendra fin par des communications.
Aguibou Sogodogo Binta Gadiaga
vive tout le monde au mali
Mais ça c’est impossible sûrement le député à été payer par le ministre
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