Opposé à quatre adversaires, dans la course au perchoir, le Président du CNID vient, à la surprise générale, de jeter l’éponge.rn
« Après analyse de la situation, il s’est rendu compte qu’il n’a aucune chance, face à ses concurrents, dont les partis sont, largement, majoritaires à la future Assemblée Nationale ».
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Les gestes hauts et forts, un bonze du CNID, proche d’entre les proches de Moontiger Tall, résume en ces termes, les raisons de son retrait de la course à la présidence de l’Assemblée Nationale. Présidence qu’il a assuré, avec brio, en lieu et place d’IBK, lors de la précédente législature.
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Avec ses sept sièges à l’Assemblée Nationale, contre 51 pour l’Adema et 34 pour l’URD, Me Mountaga Tall a, peut –être, vite fait de débarrasser le plancher. Mais ceci peut –il expliquer cela ?
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Avec ses 13 députés, sous la précédente législature, le CNID occupait, non seulement, la première vice –Présidence de l’Assemblée Nationale. Mais aussi, deux postes au sein du gouvernement. Postes auxquels s’ajoutent d’autres, comme ceux de directeurs nationaux, d’Ambassadeurs ou de conseillers techniques etc…
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Réputé proche du palais présidentiel où, il disposait dit –on d’un bureau, Moontiger Tall rompt les liens avec ses alliés politiques –Notamment le RPM et IBK –auxquels il doit sa fulgurante ascension, pour se rapprocher du Généralus Léopardis.
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La descente aux enfers
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Il représentait, partout, le chef de l’Etat, parle à son nom, décide à son nom et, griffe au besoin à… son nom. Jamais, Me Tall ne s’est révélé aussi bon avocat que celui du Généralus léopardis. Devant les Etudiants maliens à la Havane, réunis à la Résidence de l’Ambassadeur en 2006, il qualifie le chef de l’Etat malien de « Président exceptionnel ». Alors que les nouvelles du pays, qui leur parvenaient étaient, pour le moins, alarmantes.
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Bien plus, au lendemain des présidentielles du 29 avril dernier, Moontiger Tall, grand souteneur d’A.T.T devant l’éternel, n’hésite pas –après la découverte de bulletins de vote frauduleux –à qualifier le scrutin de « transparente et crédible ».
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Avant de sortir l’artillerie lourde contre ses, désormais, ex -alliés politiques, affublés de tous les noms d’oiseau : mauvais perdants, partillons sans base, partis politiques alimentaires etc…
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Depuis, c’est la descente aux enfers pour Me Tall et son parti du soleil, désormais, couchant.
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Désavoué par son électorat, contesté même au sein de son propre parti, Moontiger Tall ne cesse de payer les frais de sa rupture avec ses alliés politiques. Et de son rapprochement avec koulouba.
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La démission de Me Demba Traoré, jeune député du CNID traduit la frustration quasi –générale des cadres du parti.
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Résultat : aux dernières législatives, le CNID qui disposait de 13 sièges sous la précédente législature, n’a pu engranger que 7 sièges à l’Assemblée Nationale. Soit la moitié.
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Or, le parti du soleil levant tablait sur, au moins, 25 sièges. C’est cette dégringolade qui, dit –on, a tempéré les ardeurs de Moontiger Tall, dans sa course au perchoir. Et ce n’est qu’un début.
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Lâché par ses alliés politiques d’Espoir 2002, et considéré, par ses « nouveaux amis » politiques (Adema et URD), comme indigne de leur confiance, le Président du CNID poursuit sa descente aux enfers.
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En politique, dit –on, comme à la guerre, l’erreur se paie chère. Très chère.
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Ben Laden
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