La raison évoquée pour ce report est l’absence de l’autorité exécutive compétente qu’est le ministre de la Justice, gardes des sceaux.
Selon la présidente de la Commission loi de l’Assemblée Nationale (Mme Camara Saoudatou Dembélé), la 2e Institution (Assemblée Nationale) avait déjà fait le boulot sur demande du même gouvernement et que le rapport sur la situation était prêt.
Pour le président d’un groupe parlementaire, ce report n’est ni moins qu’une annulation de la levée de l’immunité parlementaire d’individus qui portent sur leurs mains, le sang de nombreux Maliens.
Il est important d’attirer l’attention sur le fait que ce projet de levée d’immunité parlementaire qui devrait être voté jeudi en séance plénière par l’Assemblée Nationale, concernait aussi six chefs rebelles élus députés dans leurs localités respectives. Il s’agit entre autres d’Hamada Ag Bibi, Algabass Ag Intalla, Deity Ag Sadimou, Mohamed Ag Intalla, Atta Ag Houd et Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, tous députés à l’Assemblée Nationale du Mali.
Au-delà de ces premiers, il faudra aussi signaler les cas des députés Mamadou Hawa Gassama (élu du parti Union pour la République et la Démocratie “URD”), Moussa Berthé (élu du même parti à Sikasso) et Maître Mountaga Tall (élu du Congrès National d’Initiatives Démocratiques “CNID”).
Publié le jeudi 27 juin 2013 | Xinhua