La lutte contre la drogue est un combat qu’il faut gagner le plus vite possible et ce, au regard du danger que cause sa consommation. C’est ce que le plus jeune député de l’Assemblée nationale, Amadou Thiam, a compris ; d’où son perpétuel plaidoyer.
Aux côtés des plusieurs associations de jeunesse, le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, Amadou Thiam, a fait de la lutte contre la drogue son cheval de bataille. C’est ainsi qu’à l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre la drogue célébrée le 26 juin dernier, il a participé à une marche organisée dans ce sens. Le choix de l’honorable Thiam comme porte-étendard de cette lutte de la plate-forme de jeunesse composée de l’AJLT-DAO, RJLD et CONJEDEV s’explique par son engagement. Car, selon lui, de nos jours au Mali, la consommation de la drogue a atteint des proportions inquiétantes. «Nos jeunes dans les villes et campagnes se droguent et cela a des conséquences très graves sur la santé et l’économie de notre pays», a-t-il déclaré.
Pour une synergie d’actions, le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, Amadou Thiam a mené un plaidoyer auprès des honorables députés pour le vote d’une loi dans ce sens.
Dans la foulée, le plus jeune député de la cinquième législature n’entend pas s’arrêter en si bon chemin au regard de cette situation désastreuse et très compromettante que la consommation de la drogue constitue pour l’avenir de notre pays. Et surtout que le fléau met en danger la frange la plus importante de la société qui est sa jeunesse représentant plus de 70% de la population.
La présence à la journée de plaidoyer à l’hémicycle du directeur de l’Office central de stupéfiants, le Colonel Moussa Maïga, a été mise à profit pour connaître les actions menées dans le domaine et surtout les faiblesses qui en découlent.
À en croire le Colonel Maïga, depuis 2007, le Mali est devenu une plaque tournante du trafic de drogue dont le plus consommé reste le cannabis. De ce fait, souligne-t-il, les zones de passage du trafic demeurent la frontière Mali-Guinée, l’aéroport Bamako-Sénou et le trafic se passe dans un milieu très fermé à Bamako.
Malgré la proportion que le trafic et la consommation de la drogue sont en train de prendre, des dysfonctionnent institutionnels demeurent et le Comité interministériel créé pour ce faire, a du mal à fonctionner. Pire, l’Office central de stupéfiants chargé mener la lutte, ne dispose pas de moyens adéquats dont l’indispensable laboratoire d’analyser. Le plus urgent est l’octroi des primes aux agents de l’Office qui mènent une mission dangereuse.
La noblesse du combat du deuxième vice-président de l’Assemblée nationale réside dans le fait que la consommation de la drogue fait des ravages et devient de plus en plus un drame social. Et c’est à juste raison qu’il se place en première ligne dans la lutte contre le trafic.
Soufi MAHAMANE