L’Honorable Oumar Mariko interpelle Sada sur ses contre-vérités lors de son passage à l’Assemblée nationale de la semaine passée

Les élus de la nation, lors de l’interpellation du ministre en charge de la sécurité, le Gal Sada Samaké, la semaine dernière, n’ont pas été tendre. Surtout quand il s’agit de la sécurisation des personnes et de leurs biens.

Les Contrevérités du général du Bois, et l’enfant de Alimaba Sada, dirais-je et conseillé spirituel du Général Amadou Aya de Kati :

• Les 242 Agents en suspension dont 42 sous mandat de dépôt, qui sont dans le collimateur de licenciement, n’ont rien à voir avec le dossier de l’insécurité, des documents de voyage et des pièces d’identité.
• Les 200 Agents soit souvent en liberté provisoire, d’autre libéré, d’autre en instruction et d’autre protégé par lui-même.
• Mais le cas le plus fragrant, qui est celui de son beau frère le Commissaire Ismaël TRAORE dit YO, qui a pris les armes contre la sûreté d’Etat, le 30 Avril 2012, ne figure aucunement sur la fameuse liste et d’ailleurs une promotion lui a été accordé << Commissaire chargé du Commissariat du Chemin de fer Kayes, qui est arabisant de formation >>. Et voilà la seule raison qu’il n’a pas voulu publié la liste des 242 Agents.
• Le Contrôleur Général Modibo Diarra dit DONIBATA ou ABOUTA, qui a pris les clés de son régisseur à Nioro pendant qu’il était en Mission à Gogui à la frontière Mali-Mauritanie, au lieu d’être ajouté à la fameuse liste de Sada, lui aussi a été bombardé Directeur Régional de la police Nationale de Tombouctou tout simplement blanchir du réseau DG Kansaye.
• Sans oublié le cas de Contrôleur Général Mohamed Koureichy et le Commissaire Divisionnaire Tianthio Diarra et autre.
• S’il veut assainir la police, il doit commencer à annuler son arrêter n° 2015 0245, portant Nomination à la Direction Générale de la police Nationale .

Ce vendredi 17 avril 2015 à l’Assemblée nationale, le ministre Sada, était face aux honorables députés, pour s’expliquer face à la question récurrente de spéculation autour de la délivrance de la pièce d’identité et du passeport. Ainsi, tour à tour, les députés qui se sont succédé au pupitre n’ont pas lésiné sur les mots pour critiquer le général ministre.

« Monsieur le ministre, c’est votre deuxième fois d’être interpelé sur le même sujet relatif à la délivrance des cartes d’identité et des passeports. Vous nous avez promis le changement, mais nous constatons que la situation reste la même. Les cartes et les passeports sont toujours spéculés à prix intenables pour le citoyen lambda. Est-ce à dire que vos subalternes vous défient ? », S’est interrogé un député en adressant au ministre.

Un autre d’ajouter : « Contrairement à ce que nous avons vu à la télé, les cartes d’identités et les passeports sont toujours cédés respectivement à 5000 ou 10 000 FCFA et 100 000 à 150 000FCFA ».  Face à l’insécurité grandissante, les élus s’interrogent. « Depuis quelque jours, nous assistons à des bavures policières. Pourquoi les policiers ne peuvent pas tirer sur les pneus des véhicules de ceux qui refusent d’obtempérer au lieu de tirer sur les conducteurs. A quoi servent les patrouilles quand les paisibles citoyens sont braqués, dépossédés de ses biens ou tués », a martelé l’honorable Amada Sokouna.

Après avoir été cuisiné et savonné par les élus de la nation, le général ministre en charge de la sécurité a fait des révélations pour témoigner tout le travail de fond qu’il effectue pour régler cette situation.

Au 6ème arrondissement, un commissaire et des agents relevés pour avoir livré des cartes d’identité  à 5000 FCFA

Face aux honorables, le ministre Sada a révélé que lors de ses visites inopinées dans les commissariats de police du District, il a démantelé un réseau mafieux autour de la carte d’identité. « J’ai découvert une mafia autour de la délivrance des cartes d’identité. C’est une femme qui m’a révélé que sa carte d’identité a été délivrée contre 5000 FCFA au lieu de 1500FCFA. J’ai demandé à la dame de me montrer le policier qui lui a soutiré de l’argent pour sa carte. Au départ elle était réticente, j’ai insisté jusqu’à ce qu’elle a fini par montrer l’agent indélicat. J’ai demandé à l’agent de restituer le reste  de l’argent à la dame. Ensuite  j’ai relevé le commissaire, et tous les agents de la section cartes d’identité du 6ème arrondissement », s’est-il défendu devant les députés.

420 policiers relevés, 42 agents placés sous mandant de dépôt

Selon le ministre Sada Samaké, il a aussi fait une visite surprise à la police des frontières pour constater également le rang devant les guichets. A l’en croire, « un stock important des passeports est disponible. Le prix reste 50 000FCFA et le délai pour la délivrance est de 21 jours ».  Pour le Gal Samaké, certains demandeurs encouragent la corruption. « Certains proposent 200 000F pour avoir le document en moins de deux jours », dénonce t-il. Tentant de rassurer les députés, il a révélé que 242 policiers sont relevés pour des fautes graves et 42 agents sont placés sous mandant de dépôt.

Sur la question de la sécurité, le ministre a eu de la peine à convaincre les députés sur le dispositif sécuritaire à Bamako.

Rendez-vous est au 30 Avril 2015 à Bagadadji, devant les élus de la Nation puisqu’il dit qu’il ne répondra aucune question des journalistes et il n’a plus de choix devant l’Honorable Mariko la voix des sans voix, que Dieu nous longue vie Amen, bon courage et bon vent Mariko.

DTK

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