Malgré la demande de son renvoi par le gouvernement, la plénière sur la levée de l’immunité parlementaire d’une douzaine de députés dont 6 chefs rebelles aura bien et bel lieu aujourd’hui. Les députés veulent mettre l’exécutif face à lui-même sur les raisons du report.
C’est contre tout bon sens que le gouvernement a demandé à l’Assemblée nationale le renvoi du vote qui devait permettre à la justice de poursuivre les élus présumés coupables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Cette volte-face des autorités maliennes a provoqué hier la colère des parlementaires. Elle a fait l’objet hier de conciliabules entre élus de la nation qui ne veulent pas endosser la responsabilité d’une décision totalement impopulaire.
C’est pourquoi, le président de l’Assemblée nationale par intérim et ses pairs entendent mettre le gouvernement devant ses responsabilités et tiennent aujourd’hui la plénière sur le sujet, obligeant l’exécutif à s’expliquer sur les raisons de sa demande de renvoi. Le motif avancé jusqu’à hier se réduisait à l’absence du garde des Sceaux, ministre de la Justice.
Cette argutie qui a totalement mis hors d’eux de nombreux élus de la nation parmi lesquels le président de l’Assemblée nationale par intérim et des membres du bureau de l’Assemblée nationale acquis à la levée de l’immunité parlementaire des députés, risque de ne pas être acceptée par les élus de la nation.
D’ailleurs, un député Adéma rappelait dans notre parution d’hier que “si le ministre n’est pas là, il a dans tous les cas un intérimaire qui peut faire le boulot. Donc, l’absence du ministre de la Justice, c’est du pipeau”.
Quant au président de la commission ad hoc créée pour analyser des dossiers des députés visés, Me Kassoum Tapo, il souligne que “c’est le gouvernement qui est le seul à pouvoir nous expliquer les raisons de sa demande de renvoi et il s’expliquera en en plénière”.
“Nous prenons acte de la décision du gouvernement qui était, nous ne l’oublions pas, le demandeur”, a ajouté la présidente de la commission loi de l’Assemblée nationale, Mme Camara Saoudatou Dembélé, qui, le sourire aux lèvres, a tenu à préciser que le Parlement “avait fait le boulot et le rapport était prêt”. Il faut donc s’attendre à des débats houleux entre élus de la nation et exécutif.
Les députés concernés sont : Mamadou Hawa Gassama (élu URD à Yélimané), Moussa Berthé (élu URD à Sikasso) et maître Mountaga Tall (élu à Ségou), respectivement poursuivis en justice par Konté Fatoumata Doumbia, M. Moctar Dicko et l’honorable Babani Sissoko. Il s’agit également d’Hamada Ag Bibi, Algabass Ag Intalla, Deity Ag Sidimou, Mohamed Ag Intalla, Atta Ag Houd et Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, tous députés à l’Assemblée nationale du Mali ayant regagné la rébellion touareg de 2012.
Abdoulaye Diakité
Nos députés doivent être cohérents. Si les partis politiques auxquels ils appartiennent approuvent les accords de Ouaga, cela veut dire qu’ils en acceptent toutes les clauses, y compris celles qui suspendent les poursuites contre les députés ayant rejoint ou pactisé avec la sédition. Il ne sert à rien de faire semblant de croire que les dits accords ne suspendent pas les poursuites, personne y compris les députés n’est dupe. Alors un peu d’honnêteté : soit l’Assemblée se prononce sur les accords (et curieusement elle ne fait rien pour en discuter comme institution alors que le même reproche a été fait aux accords dit d’Alger), soit elle fait la politique de l’autruche et elle fait semblant de condamner une seule disposition des accords qu’elle ne veut pas examiner dans son ensemble. Cela ne témoigne pas d’un grand courage politique.
et oumar le satan mariko dans tout sa?? je ne vois pas son nom
alors qu’en réalité il est le premier a être poursuivi juridiquement
et oumar le satan mariko dans tout sa?? je ne vois pas son nom
DEPUIS COMBIEN DE TEMPS VOUS DEPUTES N’AVEZ PAS RADIE CES BANDITS ARMES.
VOUS AUTREZ DU LE FAIRE DEPUIS AVANT QUE NOS FAIBLES QUI RECOIVENT DES DECISIONS D’OU POUR FAIRE PLEURER LE PEUPLE UNE FOIS DE PLUS.
NOS DIRIGEANTS NE SONT QUE DES INTERMEDIAIRES QUI ATTNEDENT DES ORDRES POUR LES EXECUTER.
VIVEMENT DES ELECTIONS POUR TOURNER CETTE PAGE SOMBRE D’UN CHEF D’ETAT SOURIANT QUNAD LE VENT SOUFFLE ET QUE SON PEUPLE EST ENTRAIN DE MAUDIR CES GENS QUI NOUS ONT HUMILIE.
L’Asemblée Nationale a aes devoirs vis à vis du peuple Malien; pourquoi doncattendre le gouvernement pour la levée de l’immunité des gens du MNLA absents depuis des mois et les sanctionner? Et toute cette mascarade de la part du Gouvernement, c’est bien à cause de ces gens du MNLA.
Notre Assemblée nationale ressemble à une salle de lecture de Bibliothèque, d’autres pourraient même dire à un réfectoire. L’excès d’humilité de notre Intelligentsia nous laisse pantois. Je ne dis pas qu’il faudrait construire une Assemblée Nationale comme celle de la France, ou comme le Sénat Français. Nous n’en avons peut-être pas les moyens. Mais nos Porteurs de l’Echarpe tricolore pourraient faire construire une, aussi bien que celles de nos voisins. Nos députés, pourtant, voyagent beaucoup, ils ont dû voir des Assemblées Nationales de leurs Homologues à l’étranger… S’il vous plait, faites construire une Assemblée Nationale mieux que l’actuelle, avec des fresques faisant référence à KURUKAN FUGA… ?
Savez vous que le site actuel est inconstructible à cause de l’instabilité du sol dû aux rails, et que il y’a pas de terrain disponible dans les 30 km à la ronde, le tout ayant été vendu par ” le mouvement démocratique” sic.
Si l’État veut trouver un terrain, il peut, et cela en quel que endroit que ce soit…! Acheter, racheter , s’ils veulent ils peuvent. Voyez ‘ Mama ‘, Bamako se modernise, mais trop lentement. Depuis l’époque coloniale, on a peu construit. C’est toujours les vieux bâtiments datant de la même période coloniale qui ont l’air de faire notre fierté… si au moins ils étaient bien entretenus… On n’a pas fait mieux depuis ou si peu. Alors que Abidjan, Dakar, Ndiaména et d’autres se modernisent…
Comments are closed.