En attendant l’avis de la Cour constitutionnelle, qui doit se prononcer sur le nouveau Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, des tractations sont en cours dans la perspective de la composition du Bureau.
Ainsi, il nous est revenu que le très convoité poste de 1er Questeur de l’Assemblée nationale devrait revenir à l’Honorable Mamadou Diarrassouba, député élu dans la circonscription électorale de Dioïla et non moins Secrétaire à l’organisation du Bureau politique national du RPM. Il détiendra entre ses mains, durant cette 5ème législature, les clés des services financiers et administratifs de l’Hémicycle. Il aura donc à charge la gestion du colossal budget de l’Assemblée. Celui qui aura à manier cette manne financière en est à 3ème législature. La première fois (1997-2002), il avait été élu dans la circonscription électorale de Kolokani, avant de se faire élire à Dioïla pour son second mandat, de 2002 à 2007. C’est donc un homme expérimenté qui devrait venir aux commandes de la Questure pour cette législature. Il se susurre aussi dans les couloirs de l’Assemblée nationale que le poste de 2ème Questeur devrait revenir aux alliés du RPM.
Le nombre des membres du Bureau de l’AN réduit
Le nombre des membres du Bureau de l’Assemblée nationale a été réduit au cours de la relecture du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Il est passé de 23 à 19 membres. Durant la précédente législature, ce Bureau comprenait un Président, 10 Vice-Présidents, 2 Questeurs et 10 Secrétaires parlementaires. Il y aura désormais 8 Vice-Présidents et 8 Secrétaires parlementaires. Cette mesure a été décidée dans le souci de réduire les charges de l’Assemblée. Par contre, le nombre de députés de chaque groupe parlementaire a été revu à la hausse pour éviter leur multiplication et par ricochet celle des charges. Ce qui n’est pas du goût de certaines formations politiques, notamment SADI, qui voulait avoir son propre groupe parlementaire. Il va se voir obliger de s’allier avec un autre parti politique. Ce devrait être les FARE de Modibo Sidibé, sauf désaccord de dernière minute.
Bientôt des séances de questions d’actualité à l’AN
Après les Questions orales et les interpellations du Gouvernement, si c’est confirmé par la Cour constitutionnelle, l’Assemblée nationale du Mali va connaître une innovation. Il s’agit de l’introduction des Question d’actualité dans le Règlement intérieur. C’est une nouvelle forme mensuelle d’interpellation du Gouvernement. Elle participe du renforcement des moyens de contrôle de l’action gouvernementale par le Parlement. Cette nouvelle séance devrait enregistrer la présence du Premier ministre, entouré des membres du Gouvernement concernés.
La Rédaction