C’est un véritable combat qui est engagé au sein de la famille présidentielle, pour le poste de président de l’Assemblée nationale.
Le premier nom cité chez les Tisserands, est Abderhamane Niang, élu à Ténenkou, un proche du président de la République qui, selon plusieurs sources, a le soutien d’IBK. Mais, à côté, il y a d’autres proches qui ne sont pas de la famille présidentielle, mais des proches, fidèles parmi les fidèles depuis la création du Rpm qui sont avec le Kankelentigui.
Parmi eux, on peut citer Mamadou Diarrassouba, l’enfant du Banico qui pense qu’au vu de son expérience, à l’Assemblée nationale, il peut jouer ce rôle au nom des Tisserands. Cet élu de Dioïla dit même avoir été élu dès le premier tour et n’oublie pas de mentionner son parcours à l’Assemblée nationale depuis plus de 10 ans.
Les femmes à l’Assemblée nationale
Depuis l’avènement de la démocratie, pour ne pas dire avant la démocratie, les femmes parvenaient à se faire élire comme députés. Parmi elles, il y a Aoua Keïta, première femme député du Mali sous la première République et Massara Dicko, sous la 2ème République. Avec la démocratie, lors de la première législature de 1992-1997, il y a eu 3 femmes députés parmi lesquelles Nana Sanou, élue à Kati. De 1997 à 2002, il y a eu 18 femmes députés. Lors de la législature 2002-2007, il y a eu 15 femmes, tout comme de 2007 à 2012. Cette année, lors des législatives, 13 femmes ont été élues députés. Il s’agit de : Haïdara Aïssata Cissé dite Chato (Bourem), Aïcha Belco Maïga (Tessalit), Aïssata Touré (Youwarou), Aïssata Haïdara (Kéniéba), Traoré Oumou Soumaré (Nara), Rokia Traoré (Sikasso), Maïmouna Dramé (Ségou), Fatimata Niambali, Aminata Traoré (San), Belco Samassékou (Mopti), Aziza Mint Mohamed (Tombouctou), Fatoumata Simpara dite Ténin (Commune I) et Oumou Simbo Keïta (Commune V). Sous réserve de la proclamation définitive des résultats par la Cour constitutionnelle.
La Rédaction