Tel père, tel fils ! Tel pays, tel citoyen ! 25 millions CFA par mois, soit la bagatelle de 300 millions par an et pendant 5 ans. Sans compter des frais de carburant, de logement et de téléphones, qui s’élèvent à des milliers de nos francs. Voilà les montants faramineux que le tout nouveau maître de l’hémicycle empoche par ce qu’il doit simplement voter des lois. Pire, les simples députés doivent cueillir la somme de 2.000.000 CFA pendant les plénières. Tenez-vous bien ! Cette somme n’a rien à voir avec leur salaire ainsi que d’autres primes et indemnités qu’ils perçoivent pendant toute l’année.
Cette loi est l’une des toutes premières votées par les députés de l’ère IBK. Eh Allah ! Comme pour illustrer l’adage qui dit que « la charité bien ordonnée commence par soit même ». Une déception pour toute la nation malienne si on voit l’extrême pauvreté dans laquelle les millions de maliens vivent. Pire, chaque malien contribue pour payer ses sous dans des conditions lamentables. Prenons le cas des marchands des points de vente et des marchés. Ces pauvres dames et hommes se dépouillent de leur 100 F pour payer les taxes communément appelées « Salen » dans les jargons du petit commerce. Pourtant, ce sont ces taxes et impôts qui sont dilapidés aux élus de la nation, qui une fois à l’hémicycle, oublient toutes leurs promesses faites à leur peuple qui a voté pour eux par espoir de voir leur situation changer : pénurie d’eau potable, non accès à la santé, insécurité alimentaire… autant d’espoir
fondés sur leurs frères pour apporter leur voix à qui de droit. Une première trahison, car au moment des campagnes, la plupart électorales ces hommes avaient promis à leurs électeurs qu’ils ne voteront jamais une loi sans venir les consulter à la base. Pourtant, cette loi a été votée sans les concerter.
Des indemnités qui fâchent !
Soutirer de telles sommes à un pays pour de pauvres citoyens les nôtre peut être considéré comme un crime crapuleux. Le Mali n’ayant pas de port maritime, ni de port aérien commercial est évidement défavorisé économiquement. Donc, les maigres économies qui nous restent doivent être équitablement réparties. Les députés sont certes, importants, mais ne sont pas au-dessus des autres maliens. L’Assemblée Nationale est devenue un « royaume d’Ali Baba » pour les élus de la nation. Une fois à l’Assemblée Nationale, un élu qui a promis à sa population de proposer des lois pour leur accès aux services sociaux de bases, ne touchent plus l’eau potable du robinet de Bamako au profit des bouteilles d’eau minérale. Pourtant, dans leur circonscription, l’eau potable est une denrée rare. Autant de nécessités que les populations qui semblent être oubliées par leurs élus. Ces indemnités fâchent, quand on sait qu’il y a des députés qui ne savent même pas le contenu de certaines lois. Leur seul rôle est de lever et descendre le bras. Pourtant, si toutefois l’Etat pensait à booster les salaires des agents de santé qui n’ont même pas droit au repos. A preuve, dans les coins les plus reculés du Mali, les agents de santé travaillent dans des conditions les plus misérables et ne perçoivent même pas la moitié l’équivalent du prime de téléphone d’un simple député. Pas plus loin qu’à 200kms de Bamako, nous avons des villages dont les agents attachent la torche au front pour soigner ou faire accoucher n’ont pas 50.000 CFA par mois. Pourtant, ils y vivent avec leur famille et sont obligés de faire des maraichages et d’autres activités génératrices de revenus pour joindre les deux bouts. Le fonds PPTE qui sert à payer des infirmiers d’Etats est le pire de salaire qu’un commis d’Etat n’a jamais connu dans toute la sous-région. Les fonctionnaires des collectivités aussi ne sont pas bien payés et surtout connaissent des retards de salaire. Même demain, au moins une femme risque sa vie dans une charrette au cours de la route pour joindre un centre de santé afin de donner la vie à un nouveau-né.
En tout cas, ces avantages faramineux des députés donnent envie de réfléchir sur l’ambition des élus de la nation dont la plupart sont issus du parti qui stipule « le Mali d’abord ». Ou peut-être bien que nous avons mal compris que ce slogan voulait dire : « Le Mali d’abord… mais bien sûr après ma famille ». Signalons qu’un député touche chaque mois un salaire net de 350.000 F CFA, une indemnité de représentation de 500 000 F CFA, une prime de logement de 150 000 F CFA, une prime pour le téléphone de 100 000 F CFA et une dotation en carburant de 300 000 F CFA.
Christelle
C’est la continuité au Maliba des voleurs a col blanc.
Je demande sincerement a nos journaliste de tirer tous ceux la au clair sur la place publique en posant la question sur les salaires et les indenmites de nos elus, du chef d’etat, du premier ministre et ses ministres.
Posez et aller l’audace de poser des vraies questions a nos dirigeants.
ALLAHOU AKBAR
c’est dommage
Au Mali, on n’est pas élu pour servir mais pour se servir et sévir contre les adversaires. C’est IBK qui a institué ces indemnités. pourtant vous l’avez préféré à tous les autres candidats, si on vous dit les avantages des Ministres et autres directeurs d’Agence et d’Office, vous serez pris de vertige. Admettez qu’il y a deux Mali sur un seul et même territoire.
Le fossé grandit tous les jours les jours entre cette bureaucratie arrogante et le malheureux peuple pillé et réduit en mendicité, ne pouvant même se payer deux repas par jours.
La remise officielle des clés des logements sociaux de Kolokani était initialement prévue le jeudi 19 décembre 2013 mais avait été reportée sine die. Il est à signaler que le Conseil de cabinet tenu le mercredi 04 décembre 2013 et présidé par le PM avait, à son point 4, entendu une Communication du ministre du Logement relative à l’organisation des cérémonies de remise de clés des logements sociaux à San, Koutiala, Dioïla, Kolokani et Niono.
Du coup, les heureux bénéficiaires se posent la question à savoir pourquoi cet énième report intervenu juste la veille du jour J? Qu’est-ce qui se manigance du côté du Département en charge du logement? Est ce un mépris pour le vaillant peuple bamanan du Bélédougou si l’on sait que ce projet a été lancé depuis 2010 et que l’inauguration des logements sociaux de San, de Koutiala et de Doïla a été effective depuis le mois de décembre 2013?
Monsieur le Directeur Général de l’OMH que faites vous des liens (amicaux et parentaux) qui vous unissent à cette ville et qui datent de plus de 30 ans ?
Son Excellence Monsieur le Ministre du Logement, pourquoi ce silence injustifié ?
Combien de km sépare Kolokani de Bamako pour laisser dégrader ces maisons et leurs peintures intégralement refaites ? Et cela sur le dos du contribuable malien ?
N’étiez vous pas sur le chantier des 1500 logements sociaux de Tabacoro voilà deux semaines , celui de Missala- Gouana l’autre jour seulement et celui de Sebenicoro tout juste hier?
A quand finalement la reprogrammation de cet événement quand on sait que le Président de la Commission d’attribution jure la main sur le cœur que vous lui avez promis de le faire courant janvier 2014 ? Il urge car nous sommes le 12 Février aujourd’hui.
Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, vous êtes également interpellé pour le suivi de la bonne exécution des résultats issus dudit Conseil de Cabinet.
Son Excellence Monsieur le Président de la République, répondez aux cris de détresse de la population du Bélédougou.
NB : La semaine prochaine je mettrai sur la toile la liste des vingt (20) « malheureux » bénéficiaires qui ont unanimement décidé d’alléger leur souffrance en renonçant à devenir propriétaires s’ils ne sont pas en possession de leurs clés d’ici la fin de ce mois de février.
Cette indemnité de 25millions peut contribuer à recruter 200 jeunes cadres A (avec maitrise) payés à 125’000F (qui sont les jeunes qui gagnent ce montant par mois même ayant 8 ans ancienneté dans les services publics comme privés??) par mois!!!
budget: 200×125’000 = 25’000’000F.
Ceci participerait à enlever une grosse épine des pieds du gouvernement!! mais attention cette somme ne doit pas passer par l’APEJ!!!
Au Mali, on n’est pas élu pour servir mais pour se servir et sévir contre les adversaires. C’est IBK qui a institué ces indemnités. pourtant vous l’avez préféré à tous les autres candidats, si on vous dit les avantages des Ministres et autres directeurs d’Agence et d’Office, vous serez pris de vertige. Admettez qu’il y a deux Mali sur un seul et même territoire.
Le fossé grandit tous les jours les jours entre cette bureaucratie arrogante et le malheureux peuple pillé et réduit en mendicité, ne pouvant même se payer deux repas par jours.
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