Après son élection à la magistrature suprême du pays, le Président de la République fraichement élu, Ibrahim Boubacar KEITA, avait dit et redit à qui voulait l’entendre qu’il ne doit sa victoire à aucune formation politique, n’en déplaise au RPM. Le choix de son premier Premier ministre pouvait en dire long. En effet, Oumar Tatam LY n’était issu d’aucun parti politique. Mais, faut-il le reconnaitre, ce choix était loin d’être le meilleur égard envers le parti présidentiel à l’époque, le Rassemblement pour le Mali (RPM), devenu après, le parti majoritaire à l’Assemblée Nationale avec 70 député de nos jours, qui était alors en droit de réclamer la primature.
A bon droit, le RPM a donc mis la pression et IBK a cédé en profitant de la sincérité de Tatam LY pour le pousser à la démission. Car osons appeler le chat par son nom, le Premier ministre n’avait commis aucune faute, tout au contraire, il a voulu mettre du sien dans la gestion de la chose publique et, le Président de la République n’a ni vu de cet œil ni entendu de cette oreille, alors ce qui devrait arriver arriva, le divorce a été consommé entre les deux hommes.
A chaud, IBK avait fait appel à un jeune loup de la classe politique malienne, Moussa MARA, Président du parti Yèlèma, membre de la majorité Présidentielle, mais qui n’a qu’un seul député à l’Hémicycle.
Le communiqué du RPM sous la hargne du Dr TERETA, qui dit « en avoir pris acte, remerciant le PM sortant et appelant ses militants à rester soudés et vigilants » sans avoir félicité le rentrant, voilait à peine sa désapprobation de ce choix.
La bande à TERETA avait fini par mettre beaucoup dans son vin en adoptant la Déclaration de Politique Générale du Premier ministre avant de le soutenir mordicus face à la virulente motion de censure de l’opposition amenée par Soumaila CISSE.
Ce jeu était loin d’être une démarche sincère du parti majoritaire qui a fini par mettre au grand jour ce qui le tenait à cœur, à savoir un Premier ministre sorti de ses rangs.
La démarche suit certainement les principes de la démocratie, le Chef du Gouvernement devant sortir du parti majoritaire. Mais la question de son opportunité taraude bien des esprits, eu égard au contexte du moment, le pays est en proie à la manœuvre irrédentiste des groupes armés du nord dont la diplomatie est en train de prendre le pas sur celle de l’Etat malien.
A titre illustratif, Marine le PEN, la bouillante Présidente du Front National en France, avait soutenu le Gouvernement socialiste de Jean Marc AYRAULT (HOLLANDE) dans sa guerre contre les jihadistes au Mali. Car c’était une question de sécurité nationale, donc d’intérêt national.
C’est un moment où les velléités partisanes ou des visées personnelles doivent disparaitre au profit de la défense des questions nationales, telles que l’intégrité du territoire, la souveraineté, la paix et la sécurité nationales.
C’est un moment plus que jamais où les maliens doivent faire bloc derrière le Président de la République pour faire front contre l’ennemie commun du Mali.
On demande alors au RPM de bien vouloir mettre l’intérêt du pays au dessus de ses propres intérêts, il y va de la cohésion nationale et de la survie de notre pays.
Le comportement du Président IBK ainsi que sa bande ne reflètent aucune réalité prouvant au peuple d'être solidaire. L'achat de l'avion l'acquisition des marchés de gré à gré, les nominations partisanes en violation des textes de certaines directions etc.. Il est vrai qu'il a été choisi par le peuple Malien en pensant qu'il était capable de résoudre au moins une partie de nos difficultés et si cela est impossible nous allons pas attendre cinq ans qu'il décide lui de faire le bon choix
Le problème c’est que Moussa Mara constitue un danger pour la sécurité nationale et la cohesion sociable. En 3 mois, il a tout chamboulé. Beaucoup de ses partisans ont déchanté, les amis du Mali sont perplexes devant ses frasques et certainement IBK même ne sait plus où donner de la tête. C’est justement cette situation chaotique qui impose à IBK le départ de ce 1er Ministre à scandales. Tous les jours que Dieu fait, c’est des actes insensés qu’il pose pour son image personnel. Si Moussa Mara est honnête, il doit lui même demander à IBK de partir parceque notoirement, il constitue le blocage.
L’échec du dialogue d’ALGER arrive à grand pas pour que MARA soit débarqué par une motion introduite par le RPM à l’AN. TIOGO TIOGO il va partir.Nti tâ yoro chi, va finir par l’emporter avec l’échec du pourparler. Cette foi-ci c’est le RPM aidé par l’opposition qui va faire sa tête. QU’IBK veuille ou pas.
SOURCE:vous pourrez demander les passages dans la rue comme la FRANCE pour savoir s’il a majorité ou pas …
il faut faire bloc derriere un president soucieux de la republique et de sa constitution ,mais n,est pas le cas ;car ce president ne se soucie que de sa gueule et celle de sa famille d,abord.non ibk s,en fout du mali ,il voulais juste le pouvoir ,et il l,a pour de bon:que voulez vous donc !!!!!!!! 😛
2000CFA pour acheter un kilo de viande alors on ecrit un torchon a la solde de Moussa Mara. Les maliens ne vont pas se souder derriere des menteurs, mafiosis et voleurs IBK et Mara..
Les principes républicains sont les principes! Que voulez-vous qu’on dise, quand un PR dit devoir sa victoire non au parti qu’il représente mais au peuple malien, il y a déjà trahison et mégalomanie. Même si c’est vrai que son RPM originel n’a jamais été un foudre de guerre et la majorité concoctée par la grâce de la Cour Cons ne saurait donner une légitimité à la victoire du RPM. L’attitude de ce parti est incompréhensible juste après avoir voté contre la motion de censure du PM. Y a-t-il eu un événement majeur ayant motivé ce revirement de situation?! A ma connaissance, non. Le RPM a raté l’occasion qui lui a été donnée lors de la Motion par l’Opposition Républicaine, démocratique et responsable et il ne l’a pas saisie.Maintenant qu’il attende une autre Motion qui ne tardera pas , vu la vitesse et la Force de frappe de gaffes de ce PM!
Comments are closed.