Le duel entre différents prétendants au poste de premier questeur de l’Assemblée nationale a failli se transformer en dénigrement d’une des plus méritantes. En effet, ayant fait connaître ses ambitions, Mme Fomba Fatimata Niambali a essuyé les foudres de ses supposés adversaires qui ont réveillé une vieille histoire…dans laquelle elle avait été totalement blanchie.
C’est, en effet, une vieille histoire de passeport frauduleux, dont elle a été victime dans les années 2003-2004, qui a été soulevée dans le but de barrer la route à l’élue de San dont les ambitions pour le fauteuil de questeur n’étaient plus qu’un secret de polichinelle.
Faisant partie des députés les plus diplômés et les plus expérimentés, Mme Fomba Fatimata Niambali vient d’essuyer les foudres de ses adversaires à travers une affaire où son passeport de député avait été frauduleusement utilisé par une connaissance, pour faire entrer dans l’Hexagone une dame rejoindre son mari.
Compte tenu de son appartenance au RPM, cette affaire, qui date de 2003-2004, avait été médiatisée à outrance dans le but de salir cette députée du parti du tisserand. Ses adversaires de l’époque avaient poussé l’affaire jusqu’à demander à l’Assemblée nationale de lever son immunité. Les députés, ayant tablé sur la question, se sont vite rendus compte que leur collègue n’avait rien à se reprocher. D’où le refus qu’ils ont opposé à la demande de la levée de son immunité parlementaire. Malgré cela, Mme Fomba Fatimata Niambali avait, de bon cœur et sur initiative personnelle, approché les services judiciaires pour apporter sa part de vérité. Convaincus que l’honorable député de la mandature 2002-2007 était elle-même victime dans cette histoire, lesdits services ont classé l’affaire…et blanchi la pauvre dame, qui s’était trouvée, malgré elle, au cœur d’un pseudo-scandale de faux et usage de faux.
Ayant maintenant affiché ses ambitions pour le fauteuil de questeur, cette affaire a refait surface. Dans le but de lui casser, certainement, les ailes. Cela ne l’a pourtant pas empêchée d’être proposée – son élection interviendra certainement au cours de cette journée – comme député au parlement de la CEDEAO.
Mamadou FOFANA
La remise officielle des clés des logements sociaux de Kolokani était initialement prévue le jeudi 19 décembre 2013 mais avait été reportée sine die. Il est à signaler que le Conseil de cabinet tenu le mercredi 04 décembre 2013 et présidé par le PM avait, à son point 4, entendu une Communication du ministre du Logement relative à l’organisation des cérémonies de remise de clés des logements sociaux à San, Koutiala, Dioïla, Kolokani et Niono.
Du coup, les heureux bénéficiaires se posent la question à savoir pourquoi cet énième report intervenu juste la veille du jour J? Qu’est-ce qui se manigance du côté du Département en charge du logement? Est ce un mépris pour le vaillant peuple bamanan du Bélédougou si l’on sait que ce projet a été lancé depuis 2010 et que l’inauguration des logements sociaux de San, de Koutiala et de Doïla a été effective depuis le mois de décembre 2013?
Monsieur le Directeur Général de l’OMH que faites vous des liens (amicaux et parentaux) qui vous unissent à cette ville et qui datent de plus de 30 ans ?
Son Excellence Monsieur le Ministre du Logement, pourquoi ce silence injustifié ?
Combien de km sépare Kolokani de Bamako pour laisser dégrader ces maisons et leurs peintures intégralement refaites ? Et cela sur le dos du contribuable malien ?
N’étiez vous pas sur le chantier des 1500 logements sociaux de Tabacoro voilà deux semaines , celui de Missala- Gouana l’autre jour seulement et celui de Sebenicoro tout juste hier?
A quand finalement la reprogrammation de cet événement quand on sait que le Président de la Commission d’attribution jure la main sur le cœur que vous lui avez promis de le faire courant janvier 2014 ? Il urge car nous sommes le 12 Février aujourd’hui.
Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, vous êtes également interpellé pour le suivi de la bonne exécution des résultats issus dudit Conseil de Cabinet.
Son Excellence Monsieur le Président de la République, répondez aux cris de détresse de la population du Bélédougou.
NB : La semaine prochaine je mettrai sur la toile la liste des vingt (20) « malheureux » bénéficiaires qui ont unanimement décidé d’alléger leur souffrance en renonçant à devenir propriétaires s’ils ne sont pas en possession de leurs clés d’ici la fin de ce mois de février.
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