Face aux multiples amendements proposés au projet de loi portant la révision de la constitution par la Commission des lois de l’Assemblée nationale et le président du groupe parlementaire de l’opposition, le ministre des Droits de l’Homme et la Réforme de l’Etat, Me Kassoum Tapo, a rappelé aux députés que le processus n’est pas de chercher de confort, mais une exigence imposée par la situation actuelle du pays.
Le débat est ouvert depuis hier à l’Assemblée nationale sur le Projet de loi portant la révision de la Constitution du 25 février 1992. Ce projet de loi, initié par le président de la République, comprend 140 articles qui sont répartis entre 16 titres ; 17 articles modificatifs.
Saisie pour étude au fond du n°2017-16/5L, la Commission des lois constitutionnelles, de la législation, de la justice, des droits de l’homme et des institutions de la République après une large concertation dans le pays et plus 400 personnes ressources écoutées, a amendé le projet de loi avec 80 propositions. Selon l’honorable Mody N’Diaye, l’opposition parlementaire a formulé 43 amendements au projet de loi de réforme constitutionnelle proposé par le président IBK.
Ces amendements sembleraient trop aux yeux du ministre en charge de la Réforme de l’Etat, Me Kassoum Topo qui, après la lecture des amendements, a insisté auprès des élus de la nation, que cette révision est une exigence et non pour chercher de confort.
« Contrairement aux processus inachevés de 2000 et 2011, qui étaient des révision de confort pour notre démocratie, la présente révision est devenue une exigence imposée par la situation politique du pays. C’est aussi une exigence de la communauté internationale dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation », a expliqué le ministre de la Réforme de l’Etat. Du coup, il a annoncé des contre-amendements formulés par le gouvernement.
C’est à ce niveau que le président a suspendu la séance afin que les députés puissent prendre connaissance des contre-amendements du gouvernement et permettre au gouvernement d’analyser les amendements de l’opposition parlementaire qu’il n’avait pas reçu au préalable comme ça se doit.
Les débats se poursuivent aujourd’hui et demain si cela s’avère nécessaire.
Nous y reviendrons
Maliki Diallo
C’est étonnant ! C’est le contraire qui devait être fait: l’accord devrait se conformer à la constitutionnelle. Comment Me TAPO veut défendre l’indéfendable ? Parce que lui trouve à manger dedans.
Un pays à les dirigeants qu’il mérite . Me Kassoum TAPO, connu des maliens pour avoir diriger la CENI, avec des problèmes que cette institution a connue à son temps. Depute sous ATT, était très proche de la junte militaire et voilà qu’il est avec IBK encore. Cet homme qui a dévalorisé le malien. Nous sommes sous tutelle de la communauté internationale , Me TAPO l’a dit. C’est cette communauté internationale qui exige la révision de la constitution pour l’adapter à l’accord de paix d’Alger. Juriste qu’il est n’a pas honte de dire au peuple de tel propos, qui a n’en pas douter est une insulte au peuple. La constitution est l’acte de naissance d’un pays. Tout doit se conformer à elle, mais pas l’inverse.
Me Kassoum TAPO est un mercenaire, ne n’écoutez et ne le
suivez pas. Cet homme est recruté par IBK pour satisfaire ses désirs . Pourquoi, IBK n’a pas soumis sa révision constitutionnelle au peuple. TAPO et tant d’autres sont avec tous les régimes de 1991 à nos jours. Sachant bien qu’IBK est aux abois , Me TAPO veut profiter de mettre à genoux le pays.
Quelle situation actuelle du pays impose la révision constitutionnelle ? IBK qui est sous la menace permanente de la France, pour la raison connue de tout le monde: affaire Tomy Michel, a été obligé de signer l’accord de paix sans meme intégrer les amendements de son propre gouvernement. Malgré cette signature, l’accord reste tout de même bloqué. Le motif est que la France qui est la marraine de la CMA, veut obtenir l’autonomie de l’Azawad. Cette meme France qui perd sur le terrain des hommes, vise essentiellement à anéantir le Mali , pour ensuite satisfaire aux exigences de la CMA. Le peuple malien ne va plus suivre IBK, il prendra en main son destin .
“…Me Kassoum Tapo, a rappelé aux députés que le processus n’est pas de chercher de confort, mais une exigence imposée par la situation actuelle du pays…”
Mais TAPO, tu es con ou idiot ou tu as toujours le “nez dans les vapeurs”? Tu veux que les deputes vote une loi qui “nous mette la corde au coup”? STUPIDE….
La constitution ne serait pas comme CE STUPIDE ACCORD D’ALGER
ALORS PEUPLE MALIEN, IL EST TEMPS POUR TOI DE TE REVEILLER ET DIRE NON A CETTE INEPTITUDE
C’est vraiment terrible. Que les acteurs qui sont en train de faire ca sache que l’histoire retiendra qu’ils l’ont fait pour des interets partisans et non pour le benefice du Mali
Ce projet de constitution élaboré dans un contexte de rapport de force interne et externe que chacun sait, est perçu comme une sorte de constitution type rédigée à Alger et qui sert de modèle pour réviser la constitution de la République du Mali du 25 février 1992.
“Une exigence de la Communauté internationale”?
C’est terrible ce qui se passe au Mali. C’est la Communauté internationale qui nous exige une reforme constitutionnelle? Elle a l’homme qu’il faut pour nous imposer sa constitution. Cet homme met en place un Ministère (dirige par une grande gueule) uniquement pour cette besogne.
L’accord ne s’adapte pas a la constitution, c’est la constitution qui doit s’adapter a l’accord.
Ou va le Mali?
Chers Maliens réveillez vous.
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