Coopération Mali-Banque Ouest Africaine : L’Assemblée Nationale donne son feu vert pour un prêt de 146, 492 milliards de F CFA

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Assemblee nationale
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D’entrée de jeu, la commission des travaux publics,  des domaines,  de l’habitat et des transports que dirige l’honorable Yacouba Traoré a présenté le projet autorisant la ratification de l’accord de prêt  entre le gouvernement malien  et la Banque Ouest Africaine aux élus.

Selon cette commission, l’objectif global du programme est de contribuer à améliorer la mobilité dans les villes de,  Bamako, Ségou et Koulikoro d’une part.

D’autre part, c’est  pour réduire le  temps de parcours sur l’axe Bamako-Koulikoro ; Sikasso-Koutiala et Bamako –Ségou. Des choses qui permettront de dynamiser les échanges économiques au niveau national et régional.

Aussi, il vise à désengorger la circulation à la sortie de Bamako et surtout d’améliorer le désenclavement des villes de Koulikoro, Sikasso, Koutiala et les quartiers de Ségou.

Selon ladite commission, le programme consiste à l’aménagement en 2×2 voies de la route Bamako-Koulikoro sur 45 km, la construction du pont de Koyo à Koulikoro et l’aménagement de voies d’accès sur une distance de 24 km.

La construction de l’échangeur au carrefour de Markala, de ses bretelles sur une distance de 4,26 6km, le bitumage de 10 km de voie de Ségou y compris la construction du pont de Kouro Barrage sur la RN 11 entre Sikasso et Koutiala ainsi que les voies d’accès sur 1,052 km.

Aux dires des responsables de la commission,  le coût total de l’ensemble des projets s’élève à cent vingt quatre milliards cent quarante six millions de F CFA y compris 5%  d’imprévus physiques  et 3 %  de provision pour hausse de prix,  autrement dit 146.492 milliards toute taxe comprise.

Il faut noter que, le financement  est reparti comme suite la BOA 20.000.000.00.et 4.146 000 000 pour l’Etat malien.

Yacouba Dembélé

Source: La Boussole

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1 commentaire

  1. Il est temps de prendre des dispositions spéciales pour pallier aux conséquences du mauvais début de saison agricole. Le problème de l’agriculture de la saison en cours ne sera pas lié à l’engrais avarié mais à la mauvaise pluviométrie. Nous semblons tous ignorer qu’il ne pleut pas comme il aurait fallu en début d’hivernage, des autorités aux paysans. Or il en va de notre autosuffisance alimentaire pour 2016. Il plus qu’urgent de résoudre l’équation.

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