A peine les résultats du second tour des législatives publiés, que les prétendants se lancent, déjà, à la conquête du perchoir. Avant même que les résultats, jusque –là, provisoires ne passent sous les fourches caudines des sages de la Cour constitutionnelle.
Me Moontiger Tall du CNID, Younoussi Touré de l’URD, Dioncounda Traoré de l’Adema, Me Kassim Tapo du RND et IBK, président sortant de l’Assemblée Nationale (RPM) sont, déjà, dans les starting block, pour la course à la présidence de l’Assemblée Nationale.
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Le moins qu’on puisse taire, c’est que le duel sera mortel.
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Car avec ses 55 députés, enlevés de haute lutte, Dioncounda Traoré, président du parti majoritaire à la nouvelle Assemblée Nationale, ne se laissera pas ravir le perchoir par ses concurrents, dont certains –comme Me Kassim Tapo du RND –n’ont eu droit qu’à un seul député. Et sur toute l’étendue du Territoire national.
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Avec ses 36 députés, l’URD, venant en seconde position après l’Adema, montre, déjà, ses muscles. Son Président, Younoussi Touré, prétendant sérieux à la présidence de l’Assemblée Nationale, donnera du fil à tordre aux « Ruchers ».
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Idem pour le patron du CNID qui, sous la précédente législature, déjà, s’essayait à ce poste. A l’allure où vont les choses, le leader du parti du soleil levant entend rééditer l’exploit de la dernière législature.
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Reste une seule inconnue : à quelle sauce IBK, dont le parti dispose de 11 députés, sera mangé ?
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Les leaders politiques feront –ils preuve de solidarité à son égard ? Comme au second tour des législatives où, il a bénéficié du soutien de 17 partis politiques, contre le jeune Mara.
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