Constitués essentiellement de personnages sans relief, ils n’ont pas pu par conséquent s’imposer dans les instances dirigeantes de l’Assemblée nationale. Ni place au sein du bureau, ni même nominations dans les parlements étrangers, à l’exception près de M. Dicko qui fait figure de vice-président d’une commission très peu visible. Cette situation a été rendue possible par l’absence de personnalités aussi imposantes qu’Assarid Ag Imbarcaouane, plaque tournante à l’Assemblée nationale au cours de quatre mandats. Malheureusement, au poids des adversités locales se greffe le couperet de la Cour constitutionnelle pour priver la Cité des Askia d’élus d’envergure et d’une trempe susceptible de porter haut ses couleurs. Ce n’est pas le cas des autres régions du Nord-Mali.
La Rédaction