Assemblée nationale: Silence, on fourbit les armes pour la rentrée d’octobre

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Le lundi 1er octobre prochain, l’Assemblée nationale du Mali fera sa rentrée parlementaire de la session dite budgétaire, parce que prioritairement consacrée à l’examen de la loi de finances 2013. A l’occasion de cette rentrée des députés, après la prolongation de leur mandat, expiré le 10 août dernier, le bureau de l’Assemblée nationale va subir de légères modifications, conformément aux textes. Seul le président de l’institution reste à son poste durant la législature, qui se prolonge ainsi après les événements du 22 mars.

Or, le président de l’Assemblée nationale est devenu entretemps le président de la République par intérim. Et selon un avis de la Cour constitutionnelle, le président de la République par intérim occupe cette fonction parce qu’il est et demeure président de l’Hémicycle. Ce qui fait que le 1er vice-président est devenu président par intérim et par ricochet, tous les  10 vice-présidents vont progresser dans cet ordre, c’est-à-dire que le 2ème vice-président devient le premier et ainsi de suite. Toutefois, certains représentants du peuple  affirment que le poste de président de l’Assemblée nationale doit être déclaré vacant pour procéder à l’élection d’un nouvel occupant au perchoir. La Cour constitutionnelle va-t-elle saisie pour recadrer son précédant avis ? Certains députés le souhaient.

Par ailleurs, les postes de questeurs (deux) et de secrétaires parlementaires pourraient changer de titulaires. A l’intérieur des groupes parlementaires et des commissions parlementaires, des convoitises se font jour pour les différents postes. Plusieurs députés estiment que le vent du changement qui a soufflé doit faire son œuvre au sein de l’Hémicycle. Quand on sait que la transition qui vient d’être amorcée a toutes les chances de se prolonger, il y a de quoi comprendre les positionnements qui se font. Nous y reviendrons.

    Bruno D SEGBEDJI

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1 commentaire

  1. Tout le malheur de ce pays est arrivé par la faute du capitaine SANOGO et de ceux là qui l’ont soutenu dans cette mafieuse action.
    Vous voyez même les militaires qui ont abattu sans sommation les paisibles religieux maliens et mauritaniens à Diabali ont reçu l’ordre du capitaine SANOGO.
    Une chose est certaine si nous ne prenons garde le bateau Mali va couler car c’est un maudit ce capitaine qui cherche vaille que vaille le pouvoir .
    Il essaye de tromper la communauté internationale et nationale en disant qu’il a cédé le pouvoir mais au fait c’est un menteur il dit cà pour échapper à la justice internationale , heureusement pour nous il ne va jamais s’échapper à cette vraie justice.
    La CEDEAO doit désarmer le camp de KATI et attendre la fin d’une élection pour remettre les armes au nouveau pouvoir sinon je vous jure que les alcooliques de KATI vont s’accaparer de nouveau

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