Invité à cette conférence-débats des jeunes du PARENA, le Pr Younouss Hamèye Dicko, président du parti RDS n’a pas tenu une langue de bois sur la situation que traverse le pays. Selon lui, au regard de tout ce qui se passe, on a comme l’impression que le pays n’est pas en crise.
D’entrée de jeu, se référant au thème de cette conférence-débats qui était « la situation nationale : comment sortir de l’impasse », le Pr Younouss Hamèye Dicko a déclaré que la sortie de crise doit partir de l’accord de Ouagadougou qu’il faut exploiter. Car il a permis l’organisation des élections présidentielle et législative.
Selon lui, pour sortir de l’impasse, il faudra reformer l’armée, revoir la gouvernance au Mali. Car, lorsqu’une partie du territoire est menacée, le gouvernement doit chercher tous les moyens nécessaires pour équiper son armée et lui permettre de pouvoir faire face à cette menace.
Pour le Pr Dicko, au regard de tout se qui se passe au Mali, l’on a comme l’impression que le pays n’est pas en crise.
Au sortir de cette crise dit-il, les gouvernants doivent s’excuser auprès des populations du nord pour les avoir abandonné.
Autre point signalé par le Pr Younouss Hamèye Dicko, c’est la nomination des gouverneurs de régions.
« On nomme des gouverneurs par décret alors qu’ils ne comprennent même pas la langue des populations des zones où ils doivent servir comme au Soudan Français où il fallait des interprètes pour les gouverneurs. », a-t-il regretté.
Avant d’ajouter qu’il faut l’élection des gouverneurs de régions, remobiliser les populations à défendre leurs territoires, et non leur imposer des choses, même l’Islam.
Pour la sortie de l’impasse, ajoute-t-il, il faut associer les pays du champs que sont la Mauritanie, la Lybie, le Burkina, l’Algérie, le Niger. Ainsi que les pays comme : le Maroc, la Chine, la Russie, la France et les USA.
Selon lui, le 16 juillet prochain, la feuille de route des négociations entre le gouvernement et les groupes armés sera discuté à Alger alors que le Gourma est occupé par les rebelles du MNLA qui sont venus du Burkina pour planter leurs drapeaux à Mondoro et à Boulkéssi.
« Il faudra d’abord enlever les drapeaux du MNLA dans ces zones et planter le drapeau malien avant de débuter toute négociation avec les groupes rebelles », a-t-il dit
Avant de poursuivre qu’il faut aussi des retrouvailles entre majorité et opposition pour discuter de ce qui doit être négocié. Car il ne doit y avoir de flou. Et le peuple doit être informé de ce qui est négocié.
Et de conclure que malgré tout, son parti fait parti de la mouvance présidentielle et conserve toute la confiance formulée en IBK. Car, dit-il, si tout le peuple parle d’une même voix, IBK retrouvera toute sa compétence pour diriger le pays.
G. Diarra
Quel est le lien avec le titre de l’article ? L’incompétence quand tu es dans toutes les sauces !!
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