La session extraordinaire de ce vendredi, 07 mars 2014 s’articulait autour des nominations personnelles. C’est-à-dire les postes des élus (Pour représenter le Mali) au niveau de certaines organisations africaines notamment : la CEDEAO, l’UEMOA, l’UNION AFRICAINE.
Selon des informations, les discutions étaient tendues entre les groupes parlementaires par rapport au sujet. Le parti au pouvoir, fort de ses 70 élus à l’hémicycle, a voulu tout monopoliser. A en croire, un élu de l’opposition joint au téléphone, les députés du RPM ont montré par tous les moyens que ce sont eux qui sont au pouvoir et que les choses se passeront en leur manière. Un d’entre eux, un certain Diarrassouba, aurait tout instrumentalisé. Ces postes-là, ils ont voulu les partager en leur gré.
En raison de la manière dont les choses se déroulaient, l’opposition a claqué la porte. Le part ADEMA à son tour adonné la consigne l’abstention à ses députés. Pour ce qui est de l’Alliance Pour le Mali (APM), le groupement s’est aussi dressé contre la manière du RPM à gérer les choses. Elle a appelé ses élus à voter contre les décisions ou propositions.
Pour le cas de cette alliance, la discussion avec le RPM était autour du poste de l’UEMOA qui lui revenait depuis le partage des postes au tout début. Et il revenait de droit au CNID. Le RPM voulait prendre tous les postes et les proposer d’attendre une année plus tard avant de le reprendre. Toute chose qui a irrité les députés de l’APM qui se seraient dressés contre.
Mais le hic dans tout ça est que la séance s’est levée sans résultat probant. Car le vote ne s’est pas passé comme le prévoit les textes. Le président de l’Assemblée Nationale a demandé à ce que ça se fasse à main levée alors que les textes parlent du vote par bulletin secret.
Après plus de trois heures de travail, un député de l’ADEMA, s’est opposé à la démarche du président de l’Assemblée Nationale, Issiaka Sidibé. Et le député de l’ADEMA avait raison. Le vote devait se faire par bulletin secret. La séance a été finalement levée et tout ce qui a été fait ce jour est tombé dans l’eau.
Le président ne maîtrise-t-il pas les textes de l’Assemblée Nationale ?
Pourquoi le député de l’ADEMA a-t-il attendu jusqu’à la fin des travaux pour intervenir sachant, dès le début, que le président était dans l’erreur? Est-ce un piège pour le discréditer ?
Ces faits prouvent aussi qu’il y a un manque de communication, ou ça ne va pas au sein de la majorité parlementaire. Puisqu’il est difficile de comprendre que des groupes parlementaires (ADEMA, APM) tous membres de la majorité parlementaire s’opposent aux décisions du RPM, parti au pouvoir autour duquel la majorité s’est formée.
Ce qui dénote qu’IBK n’a pas la maîtrise totale de son parti dont les élus à leur tour n’accordent aucune valeur aux résultats de la démarche entreprise par le premier ministre, Oumar Tatam Ly, auprès des autres partis politiques représentés à l’hémicycles. C’est-à-dire, l’esprit de large ouverture qui a abouti à la formation d’une majorité parlementaire de 122 députés.
Comme nous venons de le constater, si tous les partis politiques représentés à l’hémicycle se dressent contre le RPM, il perdra la majorité. Il n’a que 70 députés contre 77 députés au compte des autres réunis.
IBK sait que cela ne l’arrange pas et il a intérêt à mettre de l’ordre dans les choses, car sans ses alliés sa majorité n’a pas de poids dans les prises de décisions à l’hémicycle.
Boubacar Yalkoué
Ah, la cupidité! C’est des gens qui avaient faim et qui se ruent sur tout ce qui peut rapporter gros!Est-ce ainsi que le Mali nouveau sera reconstruit avec des affamés et des cupides qui ne savent que se servir au lieu de servir le Mali! On passe au RPM de Ma Famille d’abord au partage de la dépouille de ce qui en reste. C’est dommage pour le Mali avec cet espoir assassiné!
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