Le Rpm, la Vigilance républicaine et démocratique (VRD) nom du groupe parlementaire de l’Urd, du Parena et du Prvm) ; l’Adema-pasj ; les Fare-Sadi ; et l’Apm sont les cinq groupes parlementaires de la 5ème législature. Ils ont été constitués, avant-hier, lors de la première session extraordinaire de l’Assemblée Nationale.
Sans surprise, seul le groupe parlementaire (Vigilance républicaine et démocratique), conduit par l’honorable Soumaïla Cissé, s’est inscrit dans l’opposition. Une opposition « républicaine et solidaire » dans le respect de l’identité de chaque composante du groupe, affirme le chef de file. Fort de 21 élus, ce groupe entend définir, par des propositions et amendements, les fondements d’une alternative au pouvoir en place. Ce à travers des débats positifs d’idées. Pour Soumaïla Cissé, la pluralité d’opinions, la liberté de la pensée et son expression sont l’apanage de la République. Elles sont inséparables de la dignité du citoyen et du respect scrupuleux des droits de l’homme, leur défense est le premier devoir du parlementaire. C’est « pour le respect de ces libertés fondamentales dans le cadre de l’Assemblée nationale que se sont regroupés les députés de l’Urd, du Parena et du Prvm », disait-il. Il a aussi indiqué qu’il n’y aura pas d’avenir pour notre pays sans dialogue, sans vérité, sans respect, sans solidarité et sans transparence entre les élus de la nation.
Lesquels (élus) doivent réfléchir ensemble, sans heurt, ni violence, sur les stratégies susceptibles d’assurer un avenir meilleur aux Maliens, éprouvés par la crise. Ainsi, son groupe s’engage à n’épargner aucun effort pour une meilleure sécurité des salariés; pour la sécurisation des personnes et leurs biens, l’amélioration du système éducatif, et la promotion des TIC afin de doter le pays d’un capital humain compétent.
Les quatre autres groupes parlementaires (le Rpm, l’Adema pasj, l’Apm et Fare-Sadi), sont tous du camp présidentiel. Le Rassemblement pour le Mali (Rpm), première force politique, a, à son actif, 70 députés. L’Adema-pasj, avec ses 16 députés, n’a pas eu le courage de se mesurer au parti présidentiel. Comme en 2002, elle a décidé de soutenir le pouvoir en place pour « se protéger contre les policiers et les gendarmes » de celui-ci. Le groupe (Fare-Sadi) en a 10 et l’Alliance pour le Mali (Apm) regroupe 27 députés. Ces groupes parlementaires entendent soutenir les actions du président de la République, Ibrahim Boubacar, qui « est résolution engagé pour la reconstruction d’un Mali nouveau ».
Les chefs de file des groupes respectifs se sont succédé pour présenter leur politique. Ces politiques sont axés essentiellement autour de l’amélioration des conditions de vie des citoyens.
Par ailleurs, il est à noter que 3 députés, à savoir Bakary Doumbia (Fare), Ilias Goro (Pdes) et Halidou Bonzeye (Pdes) ne se sont inscrits dans aucun des groupes.
Au paravent, le président du parlement a fait procéder à la lecture de l’arrêt n°2014-02/CC du 06 février 2014 de la cour constitutionnelle, déclarant conforme à la constitution le règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Issa B Dembélé
AVIS AU WEBMASTER DE MALIWEB:
DE GRACE, DITES A CELUI QUI SAISIT ET QUI MET EN PAGE D’ARRETER DE SECOUER SON PC PENDANT QU’IL BOSSE!! 😆 😆 😆 😆
C’EST ILLISIBLE! 👿 CE N’EST PLUS TENABLE! 👿
SI IL A ATTRAPE LA MALADIE DE PARKINSON, REMPLACEZ-LE!
Même si l’ADEMA s’inscrit dans la majorité le peuple continuera à les bouter parce que ce sont des irresponsables, des profiteurs, des malhonnêtes qui ne vivent que pour leur intérêt. Qui est le responsable ADEMA qui connait l’idéologie socialiste. Bande de corrompus, indignes. Nous félicitons ceux qui ont pris leur courage à deux mains pour donner sens à notre démocratie.
Pour les députes PDES ils doivent démissionner du PDES parce le parti s’est inscrit dans l’opposition républicaine et leur place c’était le groupe de l’opposition.
Dommage pour notre démocratie !!!
Des hommes qui refusent résolument de jouer les gendarmes de la démocratie sous prétexte qui n’ont pas le droit de s’opposer à une idéologie qui semble t-il est l’essence de leur combat.
Quand on attend un éminent Professeur comme M. Aly N DIALLO (voir son interview dans l’indépendant) défendre aujourd’hui les positions et les actions du Président de la République qui par ailleurs est en dérive totalitaire, il y a de quoi s’inquiété.
Ces gens doivent comprendre que le peuple ne leur demande pas d’aller à l’opposition pour la forme (s’opposer pour s’opposer) mais plutôt pour s’assurer que tout ce qu’est prôné en théorie (en terme d’idéologie socialiste pour le cas de l’Adema) soit effectivement traduit dans la pratique sans chasse aux sorcières.
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