Assemblée nationale :Quand Me Tapo et Konimba Sidibé conscientisent le Gouvernement

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Si pour l’un, toute l’énergie d’ATT doit être concentrée sur l’organisation des élections, pour l’autre, le Gouvernement doit cesser de tergiverser et mettre résolument en branle la machine électorale pour 2012.

ntervenant le jeudi dernier à l’Hémicycle lors des ” questions orales “, les députés Konimba Sidibé et Me Kassoum Tapo se sont illustrés dans leur rôle salutaire d’alerte de la nation. Pour l’élu PARENA de Dioïla, rien ne justifie la mesure de diversion comme celle d’un chamboulement de l’administration financière de l’Etat. Alors même que la seule priorité qui vaille maintenant est l’organisation sérieuse des élections de l’an prochain. L’honorable Konimba Sidibé a certes du mal à se débarrasser de son manteau d’opposant quand bien même son parti, le PARENA a changé son fusil d’épaule. Il a relevé face au Porte-parole du Gouvernement, le ministre Sidiki N’Fa Konaté, le fait que c’est seulement après neuf ans, à un an du départ d’ATT du pouvoir que le locataire de Koulouba se décide à limoger des DAF pour un certain “renouveau de l’action publique”.

Cette mesure est pour ce député une «technique du bouc émissaire» car visant simplement à renvoyer certains DAF dont le limogeage n’était point facile. Et l’honorable de brandir “la corruption pernicieuse et généralisée au Mali”, relevée dans un récent rapport de la Banque mondiale. Konimba Sidibé n’avait peut-être pas tort en qualifiant ces mesures de “populistes”, puisque la gouvernance du président Touré donne l’impression, ces derniers temps, de vouloir toucher à tout au même moment. Et au finish, on constate que le calendrier devient plus que coincé.

C’est dans cette même veine que l’honorable Kassoum Tapo de l’ADEMA, malgré son égard pour le Général-ministre Kafougouna Koné, n’a pu éviter de hausser le ton. ” Cessez de tergiverser. Oubliez le RAVEC, Prenez les décisions qui s’imposent et allons résolument vers l’organisation des élections de 2012».

Par ces interventions nos députés appellent nos plus hautes autorités à une certaine prise de conscience.

Bruno D SEGBEDJI

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