Dans le cadre de la célébration de la fête du 15 septembre consacrée journée universelle de la démocratie, l’Assemblée nationale tiendra demain jeudi 12 septembre 2013 une table ronde avec les organisations de la société civile et la presse. La rencontre que présidera le 6ème vice-président de l’institution, l’honorable Kalifa Doumbia, aura pour cadre la salle Aoua Kéita de l’Hémicycle.
Dans le contexte actuel de sortie de crise, les organisateurs de cette table ronde estiment que l’occasion est bonne d’examiner la gouvernance qui a donné un coup d’arrêt à la démocratie au Mali en mars 2012. Ce sera également le moment de réfléchir à la lutte pour le retour à l’ordre constitutionnel qui a permis la tenue dans des délais raisonnables de la récente élection présidentielle. Le thème de la fête de la démocratie de cette année 2013 est “Faire mieux entendre les voix de la démocratie“.
Les parlementaires impliqués dans l’organisation de cette rencontre insistent sur le fait que la démocratie est une valeur universelle. Elle suppose que les peuples choisissent leur propre système politique, économique, social et culturel, en exprimant librement leur volonté et qu’ils aient voix au chapitre en ce qui concerne tous les aspects de leur existence. “Mais il apparaît que le courage est mis à l’épreuve quand on est dans la minorité et la tolérance est mise à l’épreuve quant on est dans la majorité“, a expliqué un consultant. Ce sont ces deux aspects qui ont amené l’ONU à adopter, en septembre 1997 la déclaration universelle sur la démocratie et la date du 15 septembre a été retenue pour sa célébration. Cette déclaration, il faut le rappeler, pose les principes constitutifs d’une démocratie et définit les caractéristiques et les fonctions d’un gouvernement démocratique. Aussi, est-il admis que sans pluralisme politique, sans tolérance de l’opposition, sans l’implication effective des minorités au sens large, sans le respect scrupuleux des institutions démocratiques, on ne saurait parler de démocratie. La liberté d’expression, la liberté de la presse et la liberté de culte ou de religion sont également des ingrédients vitaux de tout régime démocratique. ” Ces trois libertés doivent être nourries et protégées “, ajoutent les experts.
Rappelons que depuis 2007, l’Union interparlementaire a initié, à travers les parlements nationaux, les activités commémoratives de la journée mondiale de la démocratie avec des thèmes suscitant l’éveil de l’esprit de consolidation de la démocratie dans le monde. C’est en 2010 que l’Assemblée nationale du Mali a commencé à célébrer cette journée.
En 2011, pour célébrer le 15 septembre, dont le thème portait sur “les parlementaires, face à leurs électeurs, le devoir de rendre compte”, l’Assemblée nationale du Mali avait initié un micro-trottoir avec un débat télévisé sur la connaissance de l’Hémicycle et le travail parlementaire. L’année dernière, la crise institutionnelle n’a pas permis de célébrer cette journée de la démocratie.
Bruno D. SEGBEDJI
La transition est finie… L’assemblée nationale n’a plus de raison d’exercer avant les prochaines élections…
Que chaque député rentre chez lui… le président élu démocratiquement gouvernera par décret… 😀 😀 😀
L’assemblée doit cesser d’être une boîte postale où tous les projets de texte du gouvernement passent.
L’assemblée doit cesser d’être une postale où tous les projets de texte du gouvernement passent.
On a peu vu ou entendu l’Assemblée Nationale en ce début de mandat chaotique de IBK : En tout cas, la vigilance de la société civile malienne, de l’opposition naissante et de la communauté internationale est de mise. Car cet IBK a l’air de brandir les jolis mots et d’agir dans le sens contraire: refus de débats pendant la campagne, non déclaration des biens, Balla le républicain, Sinko contesté par l’opposition remis en selle comme pour les narguer, gouvernement pléthorique… A quand le retour définitif du vrai IBK, le féodal que nous avions d’antan connu?
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