Assemblée Nationale : Le RPM sort du bureau de l’AN

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« L’opposition orpheline du RPM » titrions-nous hier. Ce n’était pas une volonté de notre part de désinformer nos fidèles lecteurs et lectrices parce qu’au même moment, le RPM publiait dans « Info-Matin » une déclaration, où il réaffirme son appartenance à l’opposition. En réalité, le même communiqué a été déposé à notre rédaction quand le journal était déjà sous presse.rn

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L’article intitulé « l’opposition orpheline du RPM » est donc le résultat d’une analyse des faits qui se sont déroulés pendant la mise en place des groupes parlementaires à l’Assemblée nationale le lundi 24 septembre 2007 et de la déclaration de la politique des dits groupes qui s’en est suivie.

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La déclaration publiée dans « Info-Matin » où le journal affirme : « une copie a été déposée hier (mercredi) dans notre rédaction » n’est malheuresement pas parvenue à notre rédaction, et votre fidèle serviteur n’a pu non plus prendre connaissance de cette déclaration qui aurait, évidemment davantage éclairée sa lanterne. Dans sa déclaration d’hier, le RPM a enfin affiché clairement sa position en décidant de ne plus sièger au sein du bureau de l’Assemblée nationale.

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Le (RPM) qui occupait le poste de la 6e vice-présidence à l’Assemblée nationale a décidé du sort de son membre du bureau, l’honorable Abdramane Sylla. Les raisons évoquées par le parti du Tisserand sont : l’exclusion du groupe parlementaire Parena-Sadi du bureau de l’Assemblée nationale et la présence dans celui-ci de deux groupes dont le nombre de députés est inférieur à celui Parena-Sadi.

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En effet, le groupe parlementaire Parena-Sadi dispose de 9 députés à l’Assemblée nationale contre 8 pour le Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR) et 7 pour le Cnid-Fyt. Ces deux derniers groupes occupent respectivement dans le bureau de l’Assemblée nationale les postes de la 7e  et 8e vice-président.

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Le Rassemblement pour le Mali « ne se satisfait pas de cette situation qu’il juge inacepatable, à tout point de vue et la dénonce ». Mais, le RPM ne claque pas définitivement la porte du bureau de l’Assemblée nationale. « Le RPM ne saurait maintenir sa présence dans le bureau actuel, à moins d’une juste et rapide réparation d’une injustice aussi évidente ».

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Ceci signifie que si l’Assemblée nationale venait à accepter la recomposition du bureau en acceptant la présence de Parena-Sadi, le RPM pourrait y retourner. Mais ce n’est pas évident que Dioncounda et ses autres pairs députés acceptent cette démarche.

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Denis Koné

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