Assemblée nationale : Le beau-frère d’Alpha Oumar Konaré élu Président

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La session inaugurale de l’Assemblée nationale s’est ouverte hier, mercredi 22 janvier, avec l’élection du nouveau Président. Et c’est à la surprise générale que le beau-frère d’Alpha Oumar Konaré, Issaka Sidibé, dit Isaac, député RPM élu à Koulikoro, a été élu Président de l’Assemblée nationale du Mali. Car, jusqu’à la veille de l’élection du nouveau Président, c’est l’Honorable Abdrahamane Niang qui était le grand favori pour ce poste.

 

 

Cette élection mettait aux prises deux candidats, l’Honorable Issaka Sidibé dit Isaac, candidat de la majorité présidentielle et l’Honorable Oumar Mariko, candidat de SADI. Et c’est sans surprise que le candidat de la majorité présidentielle a écrasé le celui de SADI, avec 115 voix contre 11 pour Mariko et 21 bulletins nuls.

 

 

L’Honorable Isaac Sidibé présidera donc aux destinées de l’Hémicycle durant les 5 prochaines années. Certes, il est le beau-père du fils ainé du Président de la République, Karim Kéita, mais, aussi et surtout, il est un beau-frère de l’ancien Président de la République, Alpha Oumar Konaré. En effet, le tout nouveau Président de l’Assemblée nationale du Mali est marié à une sœur d’Adame Bah Konaré.

 

 

 

Pour cette séance inaugurale, presque tous les 147 députés ont répondu présents à l’exception du député rebelle, Hamada Ag Bibi. Ils étaient tous venus, les quelques anciens réélus et ceux qui en étaient à leur première législature. Elle a débuté par l’installation du Bureau d’âge, composé du Doyen des députés, Abdrahamane Niang, député élu à Ténenkou et des deux plus jeunes députés, qui sont Amadou Thiam, élu en Commune V et Youssouf Aya, élu à Koro.

 

 

Après l’installation de ce présidium provisoire, le Doyen d’âge a ordonné au plus jeune député, l’Honorable Amadou Thiam, de procéder à la lecture de l’arrêt de la Cour constitutionnelle proclamant les résultats des élections législatives. Elle a été suivi par la lecture du Décret convoquant l’Assemblée nationale en session extraordinaire. Ensuite, le secrétaire général de l’Assemblée est intervenu pour expliquer la procédure du vote aux députés.

 

 

 

Enfin, l’élection a commencé, par ordre alphabétique du nom des députés. Le tout sous l’œil vigilant d’un huissier de justice. Après sa brillante élection, le nouveau Président a prononcé un discours de rassembleur, pour relever les défis qui se posent à cette législature. Ses premiers mots ont été des remerciements à l’endroit de ses collègues. Il a également rendu hommage aux populations de Koulikoro, qui ont porté sur lui leur confiance et ainsi permis de présider l’Assemblée nationale.

 

 

 

«Ce challenge, j’entends le relever avec vous tous, car convaincu que nous sommes tous dépositaires de la souveraineté du peuple malien. Notre peuple nous observe et nous demande un comportement honorable et digne. Dignes représentants du Mali, nous devons servir l’intérêt général, rien d’autre. C’est le moment d’être à l’écoute de notre peuple, de rendre compte à nos mandants. Nous allons écrire ensemble une nouvelle page de l’histoire, de la longue et riche histoire, parlementaire de notre pays. Il nous faut œuvrer sans relâche à la réconciliation entre les filles et les fils du Mali, quelle que soit leur appartenance politique, religieuse, ethnique», a-t-il déclaré.

 

 

Avant d’inviter ses collègues à apporter leur contribution à l’œuvre de refondation de notre pays, un chantier entrepris par le Président de la République. Il a surtout assuré que, pendant cette législature, l’Assemblée nationale ne sera pas une chambre d’enregistrement. C’est dire que les députés joueront tout leur rôle pour renforcer la démocratie malienne.

Concernant le personnel parlementaire, il a affirmé sa volonté de poursuivre les réformes entamées au niveau du travail parlementaire avant lui, en y apportant plus de clarté, afin de faire en sorte qu’il soit plus sécurisé. «Cela n’ira pas sans grincements de dents et sans frictions, mais c’est le prix à payer pour réussir des réformes majeures sur la durée. Nous ne pouvons pas nous y dérober», a-t-il ajouté.

 

 

Il faut rappeler qu’après l’élection du nouveau Président, une Commission de 15 membres a été mise en place pour la relecture du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

 

 

Youssouf Diallo

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8 COMMENTAIRES

  1. Les maliens sortent ou commencent à sortir de leur hypobiose et leur amnésie chronique 👿 👿 Dès que IBK et Soumi ont été choisis pour être au 2eme tour des présidentielles, je me suis dit que le Mali est peut être maudit car les maliens veulent faire du nouveau avec du vieux 👿 Le changement c’est Soumana Sacko, aujourd’hui tout le monde se rend compte que nous sommes dans une république bananière avec un prsédent et son gendre aux commandes sans oublier le fils député 👿 👿 Dieu dit “inna allah la yougayourou ma bi kawmine hatta you gayou ma bi anfoussihime” autrement Dieu ne change pas un peuple (en bien ou en mal) jusqu’à ce que ce peuple change (en bien ou en mal) son comportement. Le Mali a le dirigeant qu’il mérite par le manque de vision de son peuple 👿 Que Dieu nous sauve et qu’il ne nous punisse par la faute de nos dirigeants incultes, amen.

  2. Frere con de journaliste il est Malien c’est l’essenciele Ok, je ne suis pas du RPM mais de grace laisser les gens tranquilles faire leur boulots il ya kel maliens ki na pas de liens familialle avec un autre malien dit moi un exemple il ya na pas sont sommes tous des parents aux mali ici et c’est un fait du bon Dieu travaillons et laissons les relations lointains dormir Ok

    • belle tentative de noyer le poisson dans l eau . Cette relation nest pas lointaine . Si cetait le deopute Nyiang par exemple on aurrait rien dit

  3. Avec l’élection d’un “parent par alliance” d’IBK comme président de l’AN en plus de son fils comme simple député, nous craignons que l’assemblée nationale ne soit qu’une “caisse de resonance” de Koulouba comme cela se passe dans bien d’autres pays d’Afrique.Pourquoi les citoyens lambda que nous sommes ne s’inquièterons pas vu tout ce que le peuple malien a consenti comme sacrifice pour l’avênement de la démocratie avec la séparation des pouvoirs à la clé,et aussi cette crise que nous avons connue à cause de la faiblesse de nos institutions ?C’est aussi cette immixtion de la famille dans la gestion du pouvoir du président que notre peuple a combattue des années durant et si le même phénomène pointe à l’horizon,l’on a vraiment droit de s’inquiéter! 😉 😉

  4. Certains médias nous informent aussi que la fille de Isaac est mariée à Karim Keïta, fils d’IBK.

    • Même si Isac est marié à une sœur de Adame BA Konaré, il n’en demeure pas moins qu’il est bel et bien le beau père de Karim KEITA, député élu en commune II et fils d’IBK.Ce journaliste veut semer l’amalgame dans nos esprits.

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