Dans quarante cinq jours aura lieu la rentrée parlementaire 2007-2012 à Bagadadji. Habituellement, le nom du nouveau président de l”Assemblée nationale est connu à l”avance. Mais avec la configuration de l”Assemblée nationale (AN) qui se dessine et surtout avec la qualité des hommes qui la caractérisera, la course est ouverte pour le perchoir. Cependant certains ténors de l”ADEMA, qui font actuellement le chou gras de la presse, ne font plus l”unanimité au sein de leur formation politique.
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L”ADEMA, avec 55 députés (non encore confirmés par la Cour constitutionnelle), membre fondateur de l”Alliance pour la Démocratie (ADP), parti dont ATT détient la carte rose, est la formation la mieux indiquée pour prétendre à la présidence de l”AN du Mali. Mais il faut reconnaître que ce sont les hommes charismatiques qui font défaut. Pour attraper le capitaine dans les eaux troubles du fleuve Djoliba, nous avons interrogé certains sages du parti de l”Abeille pour éclairer notre lanterne.
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L”enquête révèle le nom de Lancéna Balla Keïta, ancien ministre de l”Equipement et de l”Aménagement du Territoire du premier gouvernement d”ATT, député nouvellement élu à Kati sous les couleurs de la liste ADEMA-URD. L”homme n”est pas un inconnu dans le microcosme politique malien. Lancéni Balla Keïta est originaire de Kangaba, militant ADEMA, Secrétaire adjoint aux questions électorales au CE du parti. Il fut militant du Rassemblement Pour le Mali (RPM).
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Lancéni Balla Keïta peut être facteur d”une réconciliation de la grande famille ADEMA comme le souhaite maintenant le Général ATT qui avait placé son premier mandat sous le signe de la réconciliation nationale. Mais à quelle fin? Nous y reviendrons.
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Safouné KOUMBA
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Biographie de Lancéni Balla Kéïta
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A 52 ans, l’ancien ministre de l”Équipement et de l”Aménagement du territoire, Lancéni Balla Kéïta, est un cadre expérimenté et un membre du Bureau politique de l’ADEMA-PASJ.
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Il avait hérité d”un ministère qui cadre parfaitement avec son profil puisque lui-même est un sortant de l”École nationale d”ingénieur (ENI) de Bamako (1983), titulaire d”un diplôme d”ingénieur des Sciences appliquées (option travaux publics). Mais avant d”entrer à l”ENI, ce natif de Djoliba était passé par le Lycée Prosper Kamara, d”où il sort avec un baccalauréat en série Sciences exactes en 1979. Après l”ENI, il séjourne entre 1989 et 1991 au Centre africain d”études supérieures en gestion (CESAG) de Dakar d”où il sort avec un diplôme d”Études supérieures en gestion des entreprises.
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