Les exclus du bureau de l’Assemblée nationale mis en place lundi dernier à savoir, le Parena et la Sadi, vont-ils vraiment jouer les opposants ? Rien n’est moins sûr. Car ces deux formations, qui forment un groupe parlementaire, ont crié au scandale à l’issue de la mise en place du bureau, tout comme le Rpm d’Ibrahim Boubacar Kéïta l’a fait en 2005 dans des circonstances similaires.
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Tout laisse croire que la majorité à l’Assemblée nationale a osé jeter un groupe parlementaire dans l’opposition parlementaire. Histoire certainement de dire que, Place de la République, tout le monde n’embouche pas la même trompette.
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Le Parena et la Sadi ont-ils effrayé leurs collègues par leur position tranchée lors des travaux préliminaires qui ont émaillé la mise en place du bureau ? En les en écartant, même s’ils figurent dans certaines commissions, Dioncounda Traoré et ses camarades ont-ils violé l’article 11 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale ?
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D’aucuns pensent que le duo Parena Sadi jouera la partition de l’opposition à merveille à l’hémicycle tout comme au régime d’Amadou Toumani Touré qui a juré d’accorder un statut particulier à ceux qui oseront s’opposer. Il semble que l’offre du président de la République, qui n’a pas encore de preneur officiel, est en train de filer allégrement entre les mains de Oumar Mariko, Amidou Diabaté, Tiébilé Dramé…
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Attendu pour jouer à l’opposant, le Rpm se dit prêt à respecter le fait majoritaire et à l’accompagner, comme pour ignorer le fait que s’il y a majorité dans une démocratie, c’est qu’il y a une opposition. IBK et ses camarades ont en tout cas décidé d’adopter une position inconfortable aux yeux de nombre d’observateurs de la chose politique.
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Alhassane H Maiga
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