Passée relativement inaperçue à Bamako, la presse est restée assez discrète là-dessus, sauf dans les milieux politiques où elle a fait sensation, la déclaration du Président de l’Assemblée Nationale.
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Dioncounda TRAORE, annonçant que, son institution veillera sur le contrôle gouvernemental. Le Premier Ministre, un inspecteur général de police rend la cohabitation difficile entre le militaire et le civil.
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La première constatation qui vient à l’esprit est que le Mali, comme bien d’autres pays souffre de la pauvreté (174ème sur 177 pays classés selon le rapport PNUD 2005). Raison de ce mauvais rang : délinquance financière des princes du jour et détournements de deniers publics par les cadres de l’Administration publique.
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Du côté du Premier Ministre rentrant le discours est teinté d’exclusion du FDR (opposition) au profit de ceux qui ont soutenu le Général ATT en l’occurrence ses alliés de l’ADP (Alliance pour la Démocratie et le Progrès). Des propos qui ne sont pas porteurs d’apaisement politique. C’est une déclaration de guerre.
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La nomination de l’Inspecteur Général de Police Modibo SIDIBE au poste de Premier Ministre indique clairement que la politique de marginalisation et de dévalorisation des partis politiques engagée par le Général Président Amadou Toumani TOURE est en marche. Les choses s’annoncent difficiles dans un contexte politique où ATT veut signer l’acte de décès du multipartisme au Mali car il ne veut pas d’un Parlement exerçant trop de contrôle sur le Gouvernement d’où la censure des dispositions renforçant le contrôle de l’action gouvernementale par les députés. Pour le moment les deux institutions républicaines s’observent comme des co-épouses.
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Les hostilités seront ouvertes au cours de la déclaration de politique général du Premier Ministre flic devant l’auguste Assemblée. Les arbitres sont au nombre de 20 dont 9 du groupe parlementaire SADI-PARENA et 11 du groupe RPM qui représentent l’opposition à l’hémicycle.
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Safouné KOUMBA
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